Fernand Siré (UMP), député-maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque, salue la valorisation « du fait maison » dans les restaurants votée à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi consommation.

 

Fernand Siré travaille depuis plusieurs années avec les restaurateurs en vue de prendre des mesures législatives visant à protéger et à valoriser leur métier.

 

Il a ainsi défendu,  lors de l’examen en commission et en séance du projet de loi consommation, un amendement visant à promouvoir le « fait maison », obligeant les personnes ou les entreprises qui transforment ou distribuent des produits alimentaires dans le cadre d’une activité de restauration, permanente ou occasionnelle, d’informer le consommateur, par voie de marquage sur les cartes ou d’affichage sur l’établissement, des conditions d’élaboration des plats qui sont proposés.

 

Le député-maire de Saint-Laurent voulait à travers le dispositif qu’il proposait, “permettre au consommateur de disposer d’une information claire, lui permettant de savoir si les plats qui lui sont proposés sont élaborés sur place à base de produits bruts ou pas. Cette mesure  répondait à la demande de plus en plus forte de transparence des consommateurs et des professionnels qui souhaitent protéger leur profession”.

 

Si Fernand Siré  s’enthousiasme que cette mesure ait été votée, il ne peut déplorer en revanche “le sectarisme du Gouvernement qui a refusé son amendement lorsqu’il le défendait en commission des affaires économiques et en séance et alors qu’il avait déjà été adopté unanimement dans le projet de loi Lefebvre dont l’examen n’avait pu être terminé lors de la précédente législature, afin de le plagier mot pour mot et de le déposer au nom du Gouvernement”.

 

Si Fernand Siré n’attend pas qu’on lui attribue des droits d’auteur,  il souhaiterait “que le Gouvernement cesse d’agir avec cette étroitesse d’esprit qui lui fait rejeter systématiquement les amendements de l’opposition en dépit du fait qu’il peut les approuver au point de les reprendre et de les faire adopter en son nom. Cessons ces mesquineries politiciennes, afin qu’un vrai débat législatif puisse se tenir. C’est ce qu’attendent les Français et nous leur devons”.