Lauriane Josende, sénatrice des P-O, aux côtés des élus de la montagne catalane – Georges Armengol, président de la communauté de communes Pyrénées-Cerdagne et Christian Pallarès, maire d’Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes -, mobilisés contre la vente par la CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie) du site des Escaldes, ancien Centre de Cure et de Rééducation Fonctionnelle, à un promoteur immobilier…

« C’est un scandale que je souhaite dénoncer », insiste la sénatrice LR (Les Républicains) Lauriane Josende. « À aucun moment, les élus du territoire, qui était en pourparlers pour soutenir un projet d’aménagement du site qui permette le développement d’activités économiques, n’ont été consultés. »

 

 

Il faut rappeler que ce site a connu une renommée nationale et internationale grâce eaux sulfureuses de très grande qualité curative qui y coulent en abondance.

« Il s’agit d’un symbole pour nos territoires ruraux et leurs élus, qui sont méprisés et maltraités de toutes parts, alors qu’ils se battent chaque jour pour tenir à bout de bras ces terres sur lesquelles plus personne ne vient s’installer de manière durable et qui sont laissées aux mains de spéculateurs immobiliers ».

Une 1re réunion de travail a donc été organisée en urgence avec Georges Armengol, président de la Communauté Pyrénées-Cerdagne et Christian Pallares, maire d’Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes, les deux institutions ayant voté une motion au sein de leur conseil, à l’unanimité de tous les élus.

 


Tous y soulignent leurs inquiétudes pour l’avenir du site des Escaldes, menacé par ce projet de spéculation immobilière, contraire à l’intérêt général et à celui des habitants des hauts cantons.

D’autres actions vont suivre : prise de rendez-vous à Paris, pétition et manifestations… Pour Lauriane Josende : « La mobilisation est, d’ores et déjà, collective! Et nous avons échangé ce matin avec Didier Carponcin, sous-préfet de l’arrondissement de Prades, qui n’était pas davantage informé. Les services de l’Etat vont donc également étudier le dossier et, je l’espère, nous aider pour interpeller la CNAM et les Ministères qui ne peuvent se comporter comme des opérateurs privés, sans considération pour les élus et la souffrance des territoires ruraux ».