Depuis l’élection de Louis Aliot aux commandes de la Ville de Perpignan, en 2020, le Rassemblement National (RN) poursuit ce qui semble être “une irrésistible ascension” dans l’électorat roussillonnais

 

En effet, depuis la victoire de Louis Aliot et son entrée à La Loge de Perpignan, le RN a tout raflé : une élection départementale partielle, les quatre sièges de député des P-O… et, alors que, officiellement, il ne pèse environ que 140 voix parmi les grands électeurs du département, aux élections sénatoriales de dimanche dernier (24 septembre 2023) le seul candidat étiqueté et revendiqué RN dans ce scrutin, Charles Pons, a rassemblé sur son nom 234 voix au 1er tour; soit pratiquement 100 de plus que celles de son propre camp… plaçant le RN 92 voix devant le PCF et à peine à deux cents voix derrière le candidat socialiste (sachant que le PS dirige le Département et la Région).

Incontestablement, dimanche dernier, grâce au score réalisé par le 1er adjoint de la Ville de Perpignan, Charles Pons, et la mobilisation qu’a entraîné ce dernier sur son nom, le RN a confirmé son ancrage électoral sur le territoire départemental… avec le soutien dans les urnes de grands électeurs venus des rangs Divers Droite et/ ou de chez les Républicains (LR), forcément.

Le RN de Louis Aliot réussit là une véritable percée, d’autant plus remarquable qu’elle s’effectue lors d’un scrutin loin d’être favorable au Rassemblement National. Seules deux communes – Perpignan et Baixas – sur les 226 que comptent les P-O s’affichent RN.

Enfin, handicap électoral supplémentaire dans le cadre des Sénatoriales : le RN ne dirige aucune des douze intercommunalités ni syndicats départementaux recensés dans les P-O, ce qui dans ce type d’élection, où seuls les grands électeurs ont droit de vie politique, constitue un véritable obstacle.

 

L.M.