(Communiqué)

 

Séance publique du Conseil Municipal du jeudi 20 octobre 2022…

 

 

-L’Association Mar i Mun, a assisté hier au conseil municipal d’Argelès-sur-Mer.
Plusieurs points l’ont interpellé.

 

Premièrement :
M. Parra* a complètement occulté la réunion publique du 3 octobre 2022, qui débattait sur l’érosion du Racou, pourtant lors de cette réunion la majorité des personnes présentes ont clairement manifesté leurs désaccords sur les faits rapportés.
Les travaux de la digue ont débuté et ceux-ci vont couter aux argelésiens et certainement aux habitants de la communauté des communes pas moins de dix millions d’euros, mais ce n’est pas tout, car M. Parra nous annonce aussi, que quelque soient les conditions, « SA maison de la mer » sera construite, l’impact sur l’environnement on oubli, comment le Parc Marin du Golfe du Lion et l’OFB peuvent-ils cautionné une telle mascarade, ne sont-ils pas censés protéger le littoral ? Ah mais oui il est vrai que dans cette maison de la mer il y aura de beaux bureaux pour le Parc Marin dont M. le maire est membre actif ! M. Parra fait tout de même allusion à un filet d’eau salé qu’il faudra surveiller, la mer un filet d’eau salé, M. le Maire plaisante ! Dans l’étude d’impact faites par M. Salvayre pour l’Association Mar i Mun, il est bien spécifié que ce serait un crime écologique que d’entreprendre les moindre travaux dans ce secteur, une pollution des nappes phréatiques qui aurait une incidence directe sur l’agriculture, la remontée de la Massane qui rendrait le terrain marécageux et toutes constructions sur le site rencontrerait la même problématique que l’avenue Charlemagne, à savoir l’instabilité des bâtisses, aujourd’hui avenue Charlemagne des propriétaire ont été obligés de quitté leur domiciles à cause de la dangerosité de ceux-ci. Et comme si tout ça n’était pas suffisant, M. Parra continue avec l’agrandissement du port, il veut que la mer se fonde dans la vie des argelésiens et surtout de la nouvelle génération, il veut que le Racou disparaisse et se noie dans Argelès, il veut que les jeunes puissent admirer les Albères depuis le nouveau port (veut-il dire admirer la future déchèterie des Albères ?), mais M. Parra nous annonce aussi que le prêt pour les travaux est déjà contracté, seulement il ne connait pas le cout total de sa folie !!! oui son projet évolue constamment et évoluera encore, bin voyons !!! il est aussi question d’un deuxième bassin, pourquoi ? Parce que dit-il, il faut protéger les bateaux qui sont dans le premier bassin, en cas de tempête, on les déplacerait dans le deuxième bassin, mais dans cas où va-t-il mettre les nouveaux arrivants ? Faut-il rappeler à M. Parra que lors de la tempête Gloria en 2020 les bateaux n’ont subi aucuns dommages particuliers ! Quant aux futures taxes de ce port M. Parra s’inquiète du montant pour les touristes, mais les locaux eux peuvent assumer.

 

Deuxièmement :
M. Parra nous informe qu’une salle municipale sera mise à la disposition d’un indépendant, pour que celui-ci puisse dispenser ses cours de peinture, les personnes intéressées payeront ses cours 100 euros par an, jusque-là rien d’anormal, mais, c’est la régie des recettes qui encaisserait ces paiements et les reverserait ensuite à cet indépendant ?! La question suivante a été posée « Pourquoi c’est la mairie qui encaisse ces paiements et non pas directement ce professeur ? » Réponse plutôt floue de la part de M. le maire ce serait parait-il une question de contrat pour la salle, seulement celle-ci est mise gratuitement à disposition, donc… et comment cela va -t-il apparaitre dans les écritures comptables ? Comment ce professeur va-t-il ensuite justifier ces paiements ? Nous n’obtiendrons pas plus de renseignements. Principe un peu tendancieux.
Troisièmement :
Acquisition par la commune d’un terrain à 25 euros le m², seul point d’ombre, il ne nous a pas été spécifié si c’était un terrain agricole, et là le prix est bien dans la fourchette, ou si c’était un terrain constructible dans ce cas nous sommes bien en deçà du prix, qui lui est compris entre 236 et 400 euros le m², donc un prix moyen de 323 euros, il serait bien utile que M. Parra nous précise donc la catégorie du bien.

 

Quatrièmement :
Le tourisme de masse, M. Parra réfute complètement ce terme pour sa ville, il est fier d’être le maire de la deuxième station balnéaire la plus fréquentée de tout le bassin méditerranéen, mais il oubli, encore une fois, que c’est bien un tourisme de masse et un tourisme « VACAF » Que nous subissons, et que SA station balnéaire ressemble plus à Barbès qu’à Saint- Tropez ! D’ailleurs bons nombres d’articles ont été rédigés sur ce sujet, mécontentement des commerçant et habitants, agressions, insultes, saletés, odeurs d’urine, etc. ce qui en 2023 et 2024 sera encore plus problématique puisque M. Parra annonce une baisse des effectifs des forces de l’ordre, en rapport avec la préparation et le déroulement des JO à venir, alors argelésiens et argelésiennes, prenez votre mal en patience et surveillez vos arrières.
Mais dans tout cet amas confus et glauque, il faut saluer la sage décision de M. Parra d’éteindre les éclairages publics par soucis d’économies, seules quelques rues resteront illuminées pour une question de sécurité des piétons, de plus, son vif esprit a compris que pour la commune il sera plus facile de repérer les voleurs, puisque ceux-ci utilisent des lampes torches pour commettre leurs larcins, donc dans le noir elles sont plus visibles ! L’inspecteur Colombo a un allié de taille.
Oyé, Oyé braves gens dormez tranquille M. Parra veille sur vous !”.

 

 

*Antoine Parra, maire d’Argelès-sur-Mer, par ailleurs président de la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris (CC-ACVI).