Pour Charles Campigna, conseiller municipal d’opposition d’Argelès-sur-Mer, “trop c’est trop !” : la décision du Tribunal Administratif (TA) de Montpellier, en date d’avant-hier, mercredi 10 avril 2024, d’annuler tous les transports en commun – scolaires, touristiques et urbains -, sur le territoire de la commune d’Argelès-sur-Mer, serait “la goutte d’eau qui fait déborder le vase”

 

Il demande ni plus ni moins la démission du maire d’Argelès-sur-Mer, Antoine Parra (Divers Gauche/ DvG), et pour cela l’opposant N°1 au Premier Magistrat n’y va pas avec le dos de la cuillère ni par quatre chemin, il lui reproche “une accumulation de gestions catastrophiques et de dysfonctionnements”.

Pour lui, “le compte rendu de la Chambre Régionale des Comptes sur les exercices 2017 et suivants en est la preuve. La décision du TA d’annuler la DSP (Délégation de Service Public) des transports en commun est la conséquence d’une gestion totalement incompétente du maire et de toute son équipe. Les conséquences financières de cette annulation sont de la seule responsabilité du maire et de l’ensemble de la Majorité municipale”.

Et Charles Campigna de d’énumérer en vrac, pêle-mêle : “Une urbanisation sans garde fou, qui favorise les airbnb  et en aucun cas les familles argelésiennes ; une Maison de la Mer à plus de 8 millions d’€uros (les travaux ont commencé alors qu’il y a des recours en cours) ; la réfection de la digue avec un emprunt étalé sur quarante-et-une années ; une cantine scolaire de plus de 3,5 millions sans budget prévisionnel de fonctionnement. Aujourd’hui, la réalité, c’est que la commune d’Argelès-sur-Mer est obligée de recourir à de gros emprunts, ce qui la placera dans une situation très tendue à partir de 2025/2026 (dixit la Chambre Régionale des Comptes). Aucune vision politique à moyen et long terme ! Sans parler d’une démocratie locale totalement bafouée. Tout est dans la Com’…”.

L.M.