–“Il faut se méfier de ceux qui ont des certitudes, qui ne doutent jamais, des gens en béton : la moindre fêlure dans le mur peut entraîner la chute de toute la maison”… L’équipe municipale d’Argelès-sur-Mer, qui bétonne à tour de bras le cadre environnemental naturel du territoire communal, serait bien inspirée de méditer cette citation de l’écrivain Taher Ben Jelloun dans “L’Auberge des pauvres”, surtout à moins d’un an des prochaines élections municipales
Route de Collioure à hauteur des N° 35 et 37, une construction (en cours) de logements imposants, pour le moins, puis, juste à l’arrière (Chemin de Cadaquès) deux autres constructions, soit encore 29 et 30 logements (panneaux d’affichage de permis de construire ci-dessous)… plus récemment encore, environ trois semaines de cela, un dernier panneau de permis de construire (20 logements collectifs) a fait son apparition, fleurissant avec le printemps pour embellir toujours plus Argelès-La-Naturelle… Dans ce dernier épisode connu, les vingt logements donneront sur l’arrière des pavillons situés impasse Kessel, avec en limite de clôture des places de parkings et du vis-à -vis avec les fenêtres et les balcons. Le Rêve !
Et toujours le même scénario à la clé : “On va donc être enclavés avec des immeubles tout autour, sans compter la destruction de beaucoup d’arbres !”, s’inquiètent les riverains qui ne décolèrent plus.
Ce qui est incompréhensible, localement, c’est que plus on contruit (et là on ne peut pas jeter la pierre à la Municipalité)… et moins les jeunes du village, les familles et les nouveaux habitants arrivent à se loger. Y’a un truc, non ?
L.M.