-“Avec ma mère, âgée aujourd’hui, nous en avons assez de ces gens-là qui essaient de nous coller des étiquettes (des cibles !) dans le dos”, s’inquiète Jean-Philippe Beille, en découvrant les tags.

 

Le caveau de famille « Camo Seine » a été vandalisé à l’issue de la manifestation du 19 mars 2025, organisée pour partie en raison de la profanation de la stèle du 19 mars 1962, qui a suscité une indignation générale

 

Le caveau vandalisé, dans lequel repose, entre autres le père de Jean-Philippe Beille, Jany Beille lequel porte le nom de « Camo Seine ».

 

En revanche, les tags qui ont été “ripolinés” sur les murs à l’intérieur du caveau de la famille Beille ne semblent avoir suscité aucune émotion, ne de la part des autorités locales ni parmi les décideurs politiques… Ce, peut-être, par méconnaissance ? Ce que refusent de croire les propriétaires du caveau : “Il faut croire qu une stèle déclarée sacrée par certains est plus importante que le respect du aux sépultures et aux morts”, ne décolère pas Jean-Philippe Beille. “J’ai quand même porté plainte auprès de la gendarmerie. Les gendarmes m’ont malheureusement fait comprendre qu’ils ne pouvaient pas faire grand chose… J’ai essayé de contacter Mme le maire* de Cabestany. Elle ne veut évidemment pas me répondre. Ma mère, Silvia Beille, qui est âgée maintenant est écœurée. Ses parents ( mes grands-parents) tchèques avaient fui les nazis, puis les communistes, pour se réfugier en Suisse”.

 

L.M.

*Edith Pugnet, PCF.