Ce jeudi matin dans ces mêmes colonnes, nous faisions état d’une bagarre générale déclenchée samedi dernier en soirée, aux abords de la salle des fêtes du village de Cases-de-Pène. Une première personne était appelée en comparution immédiate, ce jeudi 17 avril 2025, devant le tribunal judiciaire de Perpignan

 

L’audience en comparution immédiate concernant un louvetier a été reportée. L’enquête en cours devrait permettre de déterminer plus précisément la chronologie des faits.

Les gendarmes qui avaient été appelés en renfort pour rétablir l’ordre et garantir la sécurité des citoyens et des lieux ont eu, eux également, à subir, des violences physiques et matérielles (un véhicule va été endommagé).

Selon divers témoignages recueillis dans le village, il s’agirait d’un “véritable commando de personnes très alcoolisées qui auraient en quelque sorte organisé une embuscade afin de s’emparer des armes de deux lieutenants de louveterie qui étaient en mission officielle”. Ce serait dans leur fuite, que ces personnes ont défoncé une voiture de gendarmerie et blessé un gendarme. “Fort heureusement, les armes ont été récupérées”. Bref, selon toujours un Casois, “on est passé à deux doigts d’un vrai drame”.

Le louvetier qui était convoqué ce jeudi matin au tribunal judiciaire de Perpignan, pour passer en comparution immédiate, était appelé à la barre parce que c’est la règle quand il y a présence d’armes dans un conflit. Mais en aucun cas, à ce stade de l’enquête, cela fait du louvetier le responsable des échauffourées.

Après, que l’attaque ait été commanditée ou pas, l’enquête le dira. En tout cas, ce serait la première fois qu’un lieutenant de louveterie est attaqué en France.

Précisons ici que les lieutenants de louveterie sont des personnes privées, commissionnées et assermentées, collaboratrices bénévoles de l’administration et placées sous l’autorité du préfet “pour exercer des missions de service public de régulation des animaux sauvages dans un but de protection des activités humaines”.

Des louvetiers, chacun en conviendra, qui ont bien du mal à trouver leur place entre les particuliers, les chasseurs, les agriculteurs et les écologistes.

 

L.M.