-“Informé de l’usurpation d’identité dont vous avez été victime le 17 juin dernier, je tenais à vous témoigner d’abord ma solidarité et mon soutien en ces moments difficiles. Elu local comme vous, je sais les difficultés qu’éprouvent, au quotidien, les femmes det les hommes qui s’engagent pour leur commune, tout comme le rôle fondamental des élus de terrain pour assurer la cohésion de la société française. Je tiens à condamner fermement ces exactions intolérables qui, non seulement vous touchent directement, mais, plus largement, menacent notre pacte social. Je veux vous confirmer que la protection des élus est actuellement et, plus que jamais, une priorité du Gouvernement. En effet, toutes les menaces et les intimidations à l’encontre des élus sont des faits sérieux qui doivent être fortement réprimés (…)”.
Dans une longue lettre, en date du 11 juillet 2024, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, apporte son total et entier soutien à Nathalie Denis, adjointe au maire de Claira et, surtout, l’encourage “à porter plainte, si vous ne l’avez déjà fait, pour pouvoir engager une procédure judiciaire, d’autant que le ministère de la Justice a lui aussi développé une politique pénale spécifique pour les atteintes visant les élus (…)”.
On se souvient que Nathalie Denis avait été victime d’une usurpartion d’identité, lors de la campagne électorale pour les élections législatives ; une personne s’étant fait passer pour elle ayant rédigé, entr’autre, un communiqué de presse appelant à voter pour la députée sortante RN sur la 2e circonscription des P-O.
Nathalie Denis, dès la connaissance des faits, avait alors immédiatement réagi et porté plainte en gendarmerie.
Selon nos informations, l’enquête aurait récemment abouti, elle aurait permis de démasquer l’auteur de cette usurpation d’identité à des fins politiques : il s’agirait d’une personnalité catalane de premier plan, membre-dirigeant d’une association départementale parmi les plus influentes (et respectueuses) du moment… dont les objectifs sont de “défendre pour de bon les intérêts du Pays Catalan”.
Par ailleurs, le Conseil Municipal de Claira aurait décidé de se porter partie civile dans cette affaire.
L.M.