La claque. C’est assurément, incontestablement – et c’est incontesté d’un bout à l’autre de l’échiquier politique, toutes tendances confondues ! – le plus grand et le plus gros gadin des élections européennes qui, s’agissant de la France, ont eu lieu hier, dimanche 9 juin 2024…

 

La débâcle de la liste Europe Ecologie – Les Verts (EELV) est sans aucun doute l’échec le plus spectaculaire de ces européennes : un score final tout juste au-dessus des 5% nécessaires pour obtenir des députés, plus précisément de 5,5 %, selon l’estimation IPSOS.

Ce résultat devrait envoyer seulement quatre à cinq députés européens français à Bruxelles, toujours selon les projections IPSOS tard dans la soirée électorale d’hier… soit presque trois fois moins que lors des précédentes européennes de 2019, EE-LV avait alors réalisé 13,5%. Une vraie douche froide !

Cette fois-ci, le parti écologique est largement dépassé, à gauche, par le Parti socialiste et Place publique de Raphaël Glucksmann (14 %) et La France Insoumise  de Manon Aubry (environ 10%). « On ne peut pas être content de sauver quatre députés quand on en avait 12 », déplorait hier soir Yannick Jadot qui avait mené les écolos il y a cinq ans…

Déculottée, fiasco, fessée, déconfiture, gamelle… Les chroniqueurs politiques et autres éditorialistes n’y vont pas pas quatre chemins pour décrire le loupé des écologistes à ces européennes de 2024.

Payent-ils là la violence de leurs actions menées sur tous les terrains pour imposer une écologie punitive ? Sans (aucun) doute. Air (re)connu : “La haine n’a jamais été un chemin en politique”… Au fil d’affrontements réguliers, répétés, pour un oui ou pour un non, hostiles à tous et à tout, les écolos-bobos se sont masqués pour devenir des “black Blocs” chlorophyllés insupportables et infréquentables pour le commun des citoyens.

 

L.M.