Des semaines et des semaines que les chaînes d’infos en continu alimentent et nourrissent une haine socio-politique dans leurs médias, avec l’intervention en plateaux tv des pires commentateurs et experts, parmi les professionnels de la profession de désinformation… venus déverser quotidiennement leurs visions effrayantes, apocalyptiques, des analyses pitoyables et, surtout, irresponsables. Voilà ce que cela donne lorsque, à la tête de ces rédactions, on place des nababs, plutôt des nabots, des bobos-ringards, dont le seul horizon journalistique est l’arrogance. Vraiment, sincèrement, ils n’ont peur de rien. Surtout depuis qu’ils ont appris que le ridicule ne tue pas !
Avec ce projet de réforme des retraites, et surtout l’utilisation du 49-3 – prévu dans la Constitution et qu’à ce jour les socialistes ont été ceux qui l’ont le plus utilisé et manié lorsqu’ils étaient au pouvoir, il est bon de s’en souvenir aujourd’hui face aux donneurs de leçon “de” gauche -, on l’aura compris : le rêve de ces speakers, plumitifs et petits gratte-papier cyniques, se serrant les coudes et les couil… telle une redoutable mafia, qui interviennent au nom du sacré saint Journalisme d’investigation (parfois de père en fils et souvent entre époux) est de, gloire suprême, renverser le gouvernement. Non tant par passion politique que par sport. Et surtout pas dans l’intérêt du Peuple, qu’ils méprisent, à distance.
Alors, dans les jours qui viennent, il faut s’attendre de leur part au pire. Le buzz est à portée de (leurs) mains. Il faut abattre le soldat Macron. Un point c’est tout.
La longue traque a commencé depuis, on vous le rappelle, plusieurs semaines. Sea, sex and drug, avec “l’affaire Palmade”. Etonnant d’ailleurs qu’on ne lui a pas (encore) inventé une liaison dangereuse avec Mister Président… On peut aisément imaginer que la tête empaillée de Macron orne déjà les salles de rédaction de BFMTV et CNews.
Les médias ont appelé le chaos. Alors que leur boulot aurait été de nous informer véritablement, objectivement, sur le contenu de cette réforme des retraites plutôt que d’exhumer des refrains-slogans de supérette alimentaire uniquement à charge, qui ne pouvaient que conduire au tohu-bohu actuel.
Mais maintenant au moins nous savons ; on sait que la volonté des médias était depuis le départ de souffler sur la braise sociale, de jeter de l’huile sur le feu… avec la fraternelle complicité d’une niche syndicale carnavalesque (certes, c’est de saison). La pétaudière est maintenant sous leurs fenêtres. Que demain, après-demain, ils ne viennent pas pleurer si d’aventure…
Pauvre France !
L.M.