(Communiqué)

 

Le rectorat de l’académie de Montpellier a été alerté ce mercredi 14 février d’une situation de harcèlement touchant une élève du collège Pierre Fouche de l’Ille-sur-Têt (département des Pyrénées Orientales). La mère de cette élève a en effet rendu publique une lettre manuscrite dans laquelle sa fille mentionne son souhait de « partir » en raison de la pression ressentie dans le cadre scolaire et en raison de ses relations avec une ou des autres élèves

Sophie Béjean, rectrice de l’académie de Montpellier, exprime son entier soutien à la famille et a immédiatement mobilisé ses services de prévention et de lutte contre le harcèlement. Elle a demandé à Anne-Laure Arino, Directrice des services de l’éducation nationale des Pyrénées
Orientales, d’engager avec la Principale du collège Pierre Fouche les procédures de suivi et de
traitement de cette situation attirant sa plus haute vigilance. Anne-Laure Arino est par ailleurs en lien direct avec le procureur de la République qui a été également alerté par la famille.

Le collège Pierre Fouche est engagé dans le programme pHARe de prévention et de lutte contre le harcèlement. La cheffe d’établissement a saisi ce jour son équipe pHARe afin de prendre en charge cette situation et de mettre en œuvre le protocole de traitement du harcèlement.

La Rectrice Sophie Béjean assure de l’entière mobilisation des services du Rectorat et rappelle que depuis la loi du 02 mars 2022, le harcèlement scolaire est désormais reconnu comme un délit pénal qui pourra être puni jusqu’à dix ans de prison et 150 000 euros d’amende.

Elle rappelle enfin que, dans les collèges et les lycées, une procédure disciplinaire peut à présent être enclenchée lorsque des élèves commettent des actes de harcèlement, notamment de cyberharcèlement, y compris à l’encontre d’élèves scolarisés dans un autre établissement que le rcleur.