L’Hôtel-de-Ville de Laroque-des-Albères. La commune, draînée par la rivière le Tanyari, possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelés les Rocatins (ou Rocatines). Son très sympathique maire, Christian Nauté, en place depuis octobre 2008, est à 89 ans le doyen des 226 maires des P-O (il ne se représentera pas aux municipales l’an prochain). Pour l’anecdote, son voisin et ami le non moins sympathique le maire de Sorède, Yves Porteix, 71 ans, affiche lui un autre record : en place depuis mars 1989, soit trente-six ans (il a donc connu cinq présidents de la République) !Â
Tous les mercredis matin de l’année, le village de Laroque-des-Albères, environ 2 300 habitants, accueille son marché hebdomadaire de plein vent. Producteurs et artisans locaux, commerçants alimentaires ou non, sont de plus en plus nombreux à venir s’y installer, ce à tel point que le maire, Christian Nauté, ambitionne de l’agrandir pour répondre à l’offre et à la demande, comme on dit dans le jargon du marketing. S’ils sont une vingtaine d’exposants “à l’année” sur ce marché traditionnel, ils sont jusqu’à une belle cinquantaine au coeur de la plus forte affluence estivale.
Force est de constater qu’au fil des étés, comme les terrasses des commerces, les plages et les criques qui bordent la Méditerranée, comme les massifs parcourus par des chemins de randonnées plus ou moins insolites et uniques, comme l’architecture catalane et ses trésors naturels : les marchés de plein vent, considérés comme la vente directe de nos productions du terroir, font désormais partie intégrante du temps des vacances. Une attractivité qui coche nombre des cases remplies par les touristes pour venir séjourner sous le soleil du Roussillon.
Toutes les saveurs, toutes les couleurs, tous les parfums du massuf des Allères, participent à la création de ce jardin de la Méditerrannée. Tous, producteurs ou revendeurs, artisans et commerçants, vignerons ou charcutiers, fromagers ou fleuristes, éclairent à leur manière ce rendez-vous hebdomadaire qui représente aussi un lieu d’animation du territoire, une sorte de lien social également qui permet aux autochtones et aux touristes de se rencontrer et pas uniquement de se croiser.
L.M.