Sur décision du maire du Barcarès Alain Ferrand, en date du 19 juin 2024, par délégation de l’adjointe aux Marchés publics, Marie-Hélène Charles, et suite à une première mise en concurrence demeurée infructueuse, faute d’offre, un marché public sans mise en concurrence ni publicité a été conclu le plus légalement du monde avec la société Eurobase, dont le siège social est à Saint-Génis-des-Fontaines

 

Ce marché s’élève à un montant maximum de 500 000 €uros (hors taxes).

Dans la foulée, des dizaines de mobil-homes ont été ainsi déposés au mois de juin, à la veille de la période des festivals et animations diverses de l’été, dans les Jardins du Lydia, transformés pour l’occasion en camping municipal sauvage… ce qui n’est pas sans déplaire aux riverains, surtout aux Barcarésiens habitués à se balader dans cette splendide pinède.

Selon certaines sources, ces mobil-homes auraient servi à héberger, notamment – et répétons le ici le plus légalement du monde -, les artistes participant au festival Les Déferlantes.

Sauf que, du coup, ces structures, visuellement polluantes, une fois la haute saison estivale terminée, vont-elles être occupées durant le Village de Noël du Barcarès, s’inquiètent nombre de Barcarésiens au sujet de leur destination ? Qui va les utiliser ? Et à quelles fins ? Ne vont-elles pas bénéficier à certaines sociétés attributaires de marchés publics ?… Car, toujours selon certaines sources, non autorisées mais traditionnellement bien informées, aucun tarif de location n’aurait été voté en conseil municipal pour leur usage à venir.

Car comme en atteste de nombreuses publications et des commentaires mise en ligne sur les réseaux sociaux, ces fameux mobil-homes n’ont pas bougé : ils occupent toujours le terrain, ou plutôt les Jardins du Lydia ici en l’occurrence. Désormais, ils seraient même équipés de bonbonnes de gaz… bien qu’ils soient situés en bordure de la superbe pinède municipale.

En l’absence du 1er magistrat, toujours placé en détention préventive à la Maison d’Arrêt d’Aix-en-Provence-Luynes (département des Bouches-du-Rhône), le maire-adjoint du Barcarès en titre et en charge de l’Habitat a-t-il autorisé l’installation de ces mobil-homes ? En tout cas, interpellent des riverains, leur gestion actuelle in situ est-elle règlementaire, dans la mesure où, au-delà de trois mois, la loi impose de disposer d’une autorisation d’urbanisme ? Sachant encore que le règlement du PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la Ville du Barcarès interdit le camping et le stationnement des caravanes en dehors des terrains aménagés à cet effet…

Décidément, sans pour autant plagier le célèbre slogan d’un grand magasin parisien, “il se passe toujours quelque chose au Barcarès” !

A suivre.

L.M.