Le dimanche 19 décembre 2010, le TGV a enfin franchi les Pyrénées… Toute la presse locale, régionale, nationale et européenne en a parlé !
C’est grâce à un petit tronçon d’environ 44 kilomètres, qui relie désormais Perpignan à la nouvelle gare ferroviaire de Figueras, en Espagne, via un tunnel long de 8 kilomètres percé sur le territoire de la commune du Perthus, que les premiers TGV entre Paris et Barcelone ont ou circuler.
Mais il faudra encore attendre 2020 pour faire le trajet Barcelone/ Paris sur une ligne à grande vitesse (LGV) via Perpignan/ Montpellier.
Car en effet, comme le rappelle si justement le quotidien Les Échos, dans son édition du 20 décembre 2010, sous la plume de sa correspondante à Madrid, Jessica Berthereau : “la construction de la LGV entre Figueras et la capitale catalane, qui devait originellement être livrée en 2009, ne devrait être opérationnelle qu’en… 2012. Ce retard a déjà coûté 108 millions d’euros au gouvernement espagnol pour l’indemnisation du consortium, associant Eiffage et ACS Dragados qui, lui, a terminé à temps la construction de la ligne transfrontalière Perpignan/ Figueras. Il faudra ensuite attendre le contournement de Nîmes et de Montpellier et la construction de la ligne nouvelle Montpellier/ Perpignan, respectivement en 2016 et 2020, pour que le trajet entre Paris et Barcelone soit réduit à 5h 35 (…)”.
En attendant, l’ouverture presque symbolique de ce premier tronçon Perpignan/ Figueras, maillon essentiel de la future LGV Barcelone/ Montpellier, remet en selle dans les médias le chef-lieu du Roussillon et le positionne sur une nouvelle stratégie économique et dans un axe européen… plus sérieux (et plus fiable) que la citation de Perpignan tous les jours à l’heure des bulletins météorologiques !