(Communiqué)

 

“Ce mercredi 22 mai, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique (en charge de l’Eau…) a présenté dans les Pyrénées-Orientales son « plan de résilience pour l’eau ». Face à l’urgence de la situation et le désespoir du monde agricole, les annonces sont particulièrement décevantes.

Aucun projet global et ambitieux n’a été présenté mais seulement une addition de mesurettes mal ficelées, mal financées et annoncées sans aucune concertation avec les élus, les acteurs économiques locaux et les représentants du monde agricole.

Les professionnels du tourisme, qui sont un des piliers économiques locaux et des acteurs majeurs du dynamisme de notre territoire, ont également été oubliés.

Malgré plusieurs sollicitations des syndicats agricoles, le ministre n’a effectué aucune visite de terrain. C’est le symbole du mépris du Gouvernement pour les acteurs de la ruralité qui ont pourtant une connaissance intime de notre territoire.

Une modeste enveloppe de dix millions d’euros devrait être débloquée alors qu’à lui seul le projet de tuyau Aqua Domitia permettant d’apporter l’eau du Rhône dans notre département nécessiterait cinq cents millions d’euros.

Visiblement à court d’idées, le ministre reprend le dispositif de ma proposition de résolution visant à un plan de remise en état du réseau national des canalisations d’eau déposée en octobre 2023. Que de temps perdu !

Aucune proposition de soutien et d’accompagnement à court terme n’a été annoncée alors que les Pyrénées-Orientales subissent les effets de la sécheresse depuis de longs mois.

Avec la généralisation des compteurs de télérelève y compris sur les forages agricoles, l’État créé les conditions d’une nouvelle stigmatisation des agriculteurs en instaurant les conditions d’un contrôle renforcé et d’un potentiel matraquage financier.

Une nouvelle fois, le Gouvernement ne prend pas en compte la mesure de la crise de l’eau que subit notre territoire et reste insensible aux cris d’alerte des acteurs locaux.

Une énième visite ministérielle pour rien !”.

Anaïs Sabatini, députée de la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales