L’artiste Arpy Cod (Yves Prada).
L’anse du restaurant-hôtel “La Balette”, en baie de Collioure.
L’artiste Arpy Cod (Yves Prada pour l’état-civil), 64 ans, vit à Perpignan. Sa marque de “fabrique”, reconnaissable entre toutes sur la Toile : des pastels – qui étalent les paysages, les villages et l’architecture du Roussillon sous toutes les coutures, en s’étirant entre Pyrénées et Méditerranée -, et aussi du dessin, de l’huile et encore du dessin, digital cette fois-ci sur écran.
Arpy Cod est très présent, très actif sur les réseaux sociaux – @Instagram, @Facebook, @Tik Tok… – où il diffuse une sorte de chemin des estives à travers ses huiles et pastels, un récit sur la beauté du silence qu’incarnent le cadre environnemental naturel roussillonnais et son patrimoine aux multiples facettes, par la diversité de ses décors, de ses époques, de ses ambiances, hors des sentiers battus par les artistes locaux que l’on médiatise traditionnellement, parfois pompeusement d’ailleurs car de manière récurrente.
Lui, Arpy Cod, son oeuvre, elle tranche, elle interpelle, elle coule d’une source catalane inhabituelle qui invite à la contemplation.
Allez vous perdre au sommet d’Eus, allez vous balader sur les quais à Port-Vendres, allez voir les pigeons du Campo Santo à Perpignan, allez fouiller son trait de plume dans ses coups de pinceau, pour partager un “archipel” inattendu, au coeur d’un chapelet de paysages lointains (dans nos mémoires) et pourtant si proches (dans nos regards, carrément sous nos yeux).
Arpy Cod déverse sur nous la fibre enchantée… Quel bonheur, quelle chance de vivre en pays catalan, au milieu de toutes ses attachantes rencontres pleine nature boostées par des pastels inouïs. Une joyeuse palette de coloris qui se conjuguent (presque) à l’infini dans la mosaïque d’un quotidien réel.
L.M.
Les pigeons du Campo Santo, Ã Perpignan.
Les amandiers en fleurs du lac de Villeneuve-de-la-Raho.
Eus, magnifique, l’invitation au voyage !
Les quais de Port-Vendres… comme si on s’y baladait !