(Communiqué)

“Le 24 août dernier le syndicat Sud Poste 66 alertait la Direction de La Poste et le préfet des Pyrénées-Orientales sur les conditions de travail des postières et postiers sous les chaleurs caniculaires

Comme à son habitude la Direction de La Poste se targuait d’une réponse laconique qui ne
correspond nullement à la vérité.

“La santé et la sécurité des postiers sont une priorité pour la Direction de La Poste dans les Pyrénées-Orientales. Dans le contexte de fortes chaleurs que nous connaissons actuellement, La Poste adapte ses organisations dans le cadre de son plan canicule”.

La direction indique par ailleurs que des équipements pour faire face à la chaleur sont mis à
disposition de chaque collaborateur tels que des sacs isothermes ou des gourdes. “De plus, suivant l’organisation sur chaque site et selon le niveau d’alerte, un aménagement des horaires est mis en place lorsque cela est possible. La Direction met tous les moyens en Å“uvre pour permettre à chaque facteur d’effectuer sa tournée en toute sécurité, afin de réaliser les prestations attendues par nos clients”.

Pourtant elle se contente trop souvent de remise d’un soda au détriment de l’eau. Lorsque celle-ci dit « fournir des gourdes », elle ment car elle prétexte en avoir distribué il y a deux ans. Quant aux sacs isothermes, nombreuses et nombreux sont ceux qui les cherchent sur leur position de travail.

Un facteur de 58 ans vient de perdre la vie prés de Saint-Etienne. La canicule n’est sûrement pas en cause dans ce drame. Néanmoins, il faut que chacun s’interroge sur les conditions de travail qui se délitent pour les postières et les postiers mais plus généralement pour tous les salariés de ce grand pays qu’est la France !

Le syndicat Sud Poste 66 déplore aussi le silence accablant de la préfecture des Pyrénées-Orientales qui n’a pas daigné lui répondre et ainsi prendre des mesures en adéquation avec les
risques encourus qu’aurait permis la mise en place de l’alerte rouge canicule.

Alors que le Gouvernement et le Président de la République demandent des efforts aux citoyens. Alors que le Gouvernement et le Président demandent à chaque travailleur ou presque un labeur de deux années supplémentaires depuis le premier septembre 2023. Les salariés du Groupe La Poste et tous les salariés de France et de Navarre peuvent-ils réclamer un minimum de respect, de reconnaissance et de protection ?”.