(Communiqué)

 

 

Le binôme présenté par le MoDem’66.

 

-“Non, nous ne souhaitons pas laisser la place à ceux qui invoquent le social ou se disent écologistes en lançant des projets complètement irrationnels de bétonisation, de suppressions d’espaces de nature ou de culture dans cette élection du canton 10 (commune de Canohès & Perpignan V).
Où sont les grands projets qui apporteraient à la population confort et sérénité ?
Des projets viables et si importants en terme de santé ou de déplacements de malades, ce qui handicape gravement notre département : structures inadaptées pour les patients et cheminements scabreux vers des centres de soins… Une stratégie de convergence et d’échange entre les communes périphériques et le chef-lieu de notre département est indispensable, pour que tous nous allions dans le même sens, celui de la cohérence économique, financière, écologique et du bien-être pour tous.
Lorsque l’on voit, par exemple, le projet de Rocade de Perpignan qui est un autre exemple du gâchis dans la gestion du territoire… comment une idée aussi simple qu’un projet de périphérique a pu devenir aussi compliquée ? Au point de n’avoir toujours pas de rocade complète en 2022 ! Selon quel principe, sur le tronçon réalisé à l’ouest, trouve-t-on des ronds-points à la place d’échangeurs et des segments réduits à une voie ?
On se demande si l’idée n’était pas d’asphyxier intentionnellement Perpignan pour ne pas la rendre attractive, lorsqu’au lieu de fluidifier la circulation cette réalisation contribue au blocage de la ville, avec des embouteillages qui ne sont pas à l’échelle d’une ville de 120 000 habitants. Peu importe de savoir qui a bloqué qui dans ce projet durant toutes ces années, le résultat est là. Et, là encore, côté écologique, les voitures stagnantes des embouteillages de Perpignan créés par un tel fiasco routier rendent le bilan discutable.
Comment ne pas réfléchir à des projets de transports collectifs plus rationnels et indispensables pour les habitants qui doivent se déplacer entre certaines communes et la capitale au lieu d’utiliser par force la voiture et alors que nous avons deux réseaux de bus différents sur ce département ? Où est la réflexion écologique et même sociale de ce conseil départemental ?
D’autres exemples : comme la déviation vers Banyuls-sur-Mer, à 15 000 € pour le moins le mètre, soit 13,5 millions d’euros, pour quoi faire exactement ? Ou encore la décision du 3e quai de Port-Vendres, un mirage économique et un séisme écologique qui a déjà coûté, sans rien faire ou presque, une fortune… là aussi, pour qu’elle stratégie viable ?
Les mots et les faux-semblants ne suffisent pas et ne suffiront plus face aux défis économiques et à l’attente de la population qui, depuis des années, sévissent dans notre département.
En ces terres de rugby, l’esprit d’équipe a toujours trouvé ses limites, dans un territoire où, quels que soient les élus et leurs appartenances politiques, il a été impossible depuis déjà au moins vingt ans de réunir tout le monde autour d’une table, afin de porter ensemble des projets structurants entre le Département et la ville-capitale. Les compétences de la Ville et du Conseil Départemental ont souvent eu bon dos, masquant assez mal des méthodes clientélistes de courte vue, préférant travailler aux réélections des uns et des autres qu’au bien commun.
Quelles réalisations à long terme cette instance a-t-elle voulu et veut-elle pour notre département ?
Le MoDem66 considère que l’on ne peut avancer sans qu’autour de la table des discussions, un seul esprit, une seule raison, un seul sens puisse être donné à la réflexion, au-delà des partis, car seules comptent les idées et l’envie de porter notre département vers un avenir meilleur pour tous.
Le MoDem66 pense que le rassemblement des idées sur les sujets de société, de commerce, d’économie, de santé, d’écologie au-delà des intérêts personnels et du clientélisme qui sont ici les “grandes manÅ“uvres” de ceux qui arrivent au pouvoir départemental, peuvent apporter sur notre territoire la prospérité pour un avenir que chacun de nous attend.
Le siège visé au Conseil Départemental sera pour nos candidats une tribune pour plaider la cause d’une instance facilitatrice entre toutes les collectivités en présence, au-delà des seuls dossiers relatifs aux compétences du Conseil Départemental. Ce pour aider à structurer le territoire, lorsqu’il y aura des projets positifs entre arrière-pays et chef-lieu du Roussillon, entre Fenouillèdes et Aspres, Hauts-cantons et littoral. Si nous avons demandé des Etats-Généraux de la Culture de l’extérieur sans succès, par exemple, nous pourrons de l’intérieur interpeler la présidente en séance.
Et dans la même philosophie politique, nous demanderons à aider partout où ce sera possible, nos forces à se fédérer. On pense notamment au nombre invraisemblable d’Agences de Développement Economique (ADE), en plus de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI’66), qui pourraient travailler main dans la main pour le rayonnement économique de notre département.
Voilà pourquoi, nos candidats du MoDem66 à l’élection départementale partielle du canton 10 Canohès/ Perpignan V, veulent apporter cette autre méthode de gouvernance, et cette nouvelle envie de démocratie, d’humanisme et de solidarité”.

 

Guy Torreilles, président du MoDem’66

 

Le binôme présenté par le MoDem’66 et les remplaçants : Nedjma Anane, Yannick Soudais, Monique Ferré et Roger Segura.