Quatre niveaux concernent un bassin, voire un département – comme c’est le cas dans le 66 déjà – en cas d’extrême sècheresse : Vigilance, Alerte, Alerte renforcée et Crise

 

Ces quatre niveaux sont r̩gis par des arr̻t̩s cadre d̩partementaux ou interd̩partementaux, qui d̩terminent les conditions Рseuils, d̩bits, pr̩visions, etc. Рdans lesquelles les pr̩fets peuvent d̩clencher des mesures de restriction.

Depuis plus de deux mois maintenant, le préfet des P-O, Rodrigue Furcy, a déclenché le niveau “Alerte renforcée” sur l’ensemble du territoire départemental. L’Alerte renforcée, par exemple, permet d’interdire l’arrosage des jardins, des espaces verts, des golfs, le lavage des voitures, le remplissage des piscines des particuliers, etc.-etc., sans oublier des réductions draconiennes de prélèvement de la ressource en eau pour l’activité agricole.

Dès le début du mois de mai, le préfet pourrait déclencher le niveau “Crise”, ce afin de préserver l’eau pour des usages prioritaires, tels que la santé, la sécurité civile, l’eau potable, la salubrité et l’abreuvement des animaux.

Selon des participants à une réunion, ce jeudi matin à Perpignan, en préfecture, lors du déplacement de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion territoriale, “cela transpirait sur les lèvres et dans les regards”, même si cela n’a pas été clairement dit.

Le samedi 6 mai, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, devrait venir à Perpignan pour, justement, affiner la mise en application du nouvel arrêté que devrait signait le préfet, après avoir rencontré tous les acteurs roussillonnais concernés.

A suivre.

 

L.M.