(Communiqué)
-“Le projet de loi portée par la Première Ministre n’est pas une avancée sociale mais une régression qui touchera la très grande majorité de la population y compris les travailleuses et travailleurs de la terre. Cette réforme s’inscrit dans le cadre d’une logique capitaliste. De plus, cette réforme ne règle en rien les injustices, comme le fait que les femmes perçoivent moins que les hommes en retraite.
Les différentes réformes sur les retraites ont amené un allongement de la durée de cotisations, une perte de pouvoir d’achat des pensions et des difficultés accrues pour les retraités. Le niveau de vie et le droit à la santé des paysan(ne)s et des retraité(e)s agricoles n’ont fait que reculer.
Selon la MSA, les chefs d’exploitation à la retraite touchent en moyenne 1 079 euros brut pour une carrière complète (hors réversion), à comparer avec la moyenne nationale qui dépasse les 1 500 € brut. Nos paysans, nos aides familiaux, nos conjointes et conjoints d’exploitants ne pourront pas bénéficier des 1 200 € brut à cause de la faiblesse des revenus agricoles.
Les dividendes versés par les entreprises du CAC 40 à leurs actionnaires en 2022, c’est 80,1 milliards d’euros ! Le MODEF souhaite qu’on fasse cotiser le capital et nous proposons la retraite à 60 ans avec 37,5 de cotisations.
Le MODEF déplore le relèvement de l’âge de départ à 64 ans et de l’accélération de la durée de cotisations à 43 ans. Nous appelons à amplifier l’action pour le retrait de la réforme des retraites. Les paysans ne veulent pas de cette réforme !”.