L’été venu, le département des P-O compte une hausse spectaculaire de festivals en tous genres, mais sont-ils tous rentables ? Et par qui sont ils réellement gérés ? Car les hôtels, qui abritent souvent organisateurs et starlettes, eux, ne seraient pas payés…

 

Le plus célèbre festival des P-O, qui a changé de direction cette année encore, et qui en 2022 était géré par Destination clubbing, aurait laissé derrière lui une ardoise colossale dans un hôtel perpignanais, lequel avait pour habitude de travailler avec ce festival très couru.

L’établissement, situé en centre-ville, avait hébergé (en 2022) des clients ayant acheté des packages incluant les soirées dudit festival et l’hébergement (avec des navettes de bus organisées)… la trésorerie de l’hôtel se voit aujourd’hui plombée avec un solde débiteur de plus de 2 000 €uros !

Au début de la saison, la nouvelle direction de ce festival a contacté l’hôtel lui promettant de régler les débiteurs et créances, “affirmant avoir repris le passif de l’ancienne société”… Et pourtant : rebelotte ! Une fois de plus, la saison estivale passée, et le temps des festivals écoulé, la nouvelle direction ne répond plus. Elle est aux abonnés absents. Disparue ! La magie des festivals opère !

Ces festivals, souvent organisés par des sociétés qui ne répondent plus une fois le dit festival terminé, puis revendus, laissent derrière eux des ardoises à tout va, prennent la poudre d’escampette une fois les cigales (lire festivaliers ici) ayant chanté tout l’été..

Toutefois, dans le pays de Droit(s) que nous sommes, une question se pose : à qui profitent ces méthodes : aux organisateurs de “spectacles”, aux municipalités qui les accueillent, aux collectivités territoriales qui les subventionnent ?…

En attendant, de plus en plus d’hôtels des P-O ne veulent plus travailler avec ces festivals en été.

Une demande de saisie par le Service recouvrement des établissements piégés est en cours, avec hélas peu d’espoir pour l’hébergeur.

 

J.P.