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Jean-Louis Debré, ancien ministre et président du Conseil constitutionnel, est mort à 80 ans
(Rédaction du quotidien régional Ouest France)Â
Ouest France.- Jean-Louis Debré, ancien ministre de l’Intérieur, président de l’Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel, est mort dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 mars, a annoncé sa famille. Il avait 80 ans.
Jean-Louis Debré, ancien ministre de l’Intérieur, président de l’Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel, est mort dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 mars 2025, une information annoncée sa famille à LCI et confirmée par plusieurs sources à RTL . Il avait 80 ans.
Diplômé en sciences politiques et en droit public, Jean-Louis Debré était entré dans le gouvernement d’Alain Juppé comme ministre de l’Intérieur, de 1995 à 1997. Il a ensuite présidé l’Assemblée nationale de 2002 à 2017.
Un proche de Jacques Chirac
Ce membre du Rassemblement pour la République, parti de droite fondé par Jacques Chirac, puis de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), a également présidé le Conseil constitutionnel de 2007 à 2016, nommé par… Jacques Chirac, alors président de la République.
Les deux hommes étaient d’ailleurs très proches. « Jacques Chirac aimait les Français, il était comme eux », avait confié Jean-Louis Debré à Ouest-France après la mort de l’ancien Président, en septembre 2019.
Natif de Toulouse (Haute-Garonne), il est le fils de Michel Debré, l’un des pères fondateurs de la Constitution de la Ve République.
« Un immense serviteur de l’État »
–« Du prétoire au Perchoir, en passant par le gouvernement et la présidence du Conseil constitutionnel, il n’aura eu de cesse de protéger notre République et ses institutions. Nous perdons et pleurons un immense serviteur de l’État », a réagi sur X Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale.
Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, a lui aussi salué sur le même réseau social « un grand serviteur de la République ». « En filiation directe et incontestable, il aura marqué notre pratique constitutionnelle », ajoute-t-il.
(Source : journal Ouest France)