(Vu sur la Toile)

 

La carte des pires hôpitaux de France, selon la Haute Autorité de santé
(Article de Héloïse Uberti • Rédaction du magazine Capital)

 

 

Capital.- QualiScope, un service en ligne de la Haute Autorité de santé, permet de trouver le meilleur hôpital ou la meilleure clinique de sa région. Depuis vingt ans, la Haute Autorité de santé évalue le niveau de qualité et de sécurité des soins dans tous les établissements de santé de France, publics ou privés.

L’hôpital proche de chez vous est-il un bon établissement ? Vous pouvez le vérifier via la plateforme QualiScope, qui permet à chacun de s’informer facilement sur le niveau de qualité et de sécurité des soins, mesuré par la Haute Autorité de santé (HAS) dans tous les hôpitaux et cliniques de France. L’outil est autant destiné aux patients qu’aux professionnels de santé désireux de bien les orienter ou d’évaluer leur travail.

Depuis une vingtaine d’années, la HAS mène un travail d’évaluation des établissements de santé en France, publics comme privés, basé sur différents indicateurs de qualité et de sécurité (coordination des soins, prévention des risques, prise en charge de la douleur…).

Plus récemment, l’organisme a également intégré à ses conclusions le résultat de l’enquête nationale « e-Satis », menée directement auprès des personnes hospitalisées, afin de mieux prendre en compte le regard du patient.

 

3% des établissements ne répondent pas aux exigences de qualité

 

Pour chaque établissement, la plateforme affiche les résultats de l’évaluation et le niveau de certification pour la qualité des soins. L’état des lieux de la dernière vague de notation couvre 50% des établissements, avec 1 158 établissements actuellement visités.

Les résultats confirment la qualité des soins pour 85% d’entre eux. Pour le reste, 13% sont certifiés sous conditions (et doivent faire preuve d’une « amélioration rapide »), tandis que 3% ne sont pas certifiés pour des raisons de « qualité des soins insuffisante ».

Un chiffre bas, mais qui n’a toutefois « jamais été aussi élevé », met en garde Anne Chevrier, directrice de la certification. Complications dans la prise en charge de la douleur, difficultés de coordination des prises en charge, mauvaise prévention des infections associées aux soins…

La situation de chaque établissement est détaillée sur le site, avec la date de certification, le détail des indicateurs et des résultats qualité, et les recommandations d’un plan d’action à mettre en œuvre d’ici la prochaine visite.

Voici la carte des vingt-huit sites hospitaliers en métropole qui n’ont pas obtenu la certification et qui doivent mettre en place des actions en vue d’une nouvelle visite de certification sous 12 à 24 mois.

 

Les établissements de santé non-certifiés par la HAS

France métropolitaine

 

Les services d’urgences et de psychiatrie font chuter la note

 

La présence ou non d’un service d’urgences ou de psychiatrie peut expliquer une note basse, « du fait des nombreux problèmes d’organisation et de vétusté dans ces services », commente Anne Chevrier.

Parmi ces 3%, onze établissements d’Outre-mer ne répondent pas aux exigences de qualité :

-Trois en Guyane française à Cayenne : les hôpitaux privés Saint-Paul et Saint-Gabriel, et l’HAD de la clinique Saint-Paul de Chartres.

-Cinq en Guadeloupe : le Centre hospitalier de Capesterre-Belle-Eau et son unité de soins longue durée, le service HAD de Marie-Galante (Grand Bourg) et le centre hospitalier gérontologique Jacques Salin (Les Abymes)

-Deux à Saint-Barthélemy : le Centre hospitalier Irénée de Bruyn et le CH Louis Constant Fleming (Saint-Barthélemy)

-1 à Saint-Martin : le Centre hospitalier Louis Constant Fleming (Saint-Martin).

(Source rédaction du journal Capital)