Louis Aliot et Marine Le Pen (captures d’écran CNews)
-“Des réquisitions qui étaient prévisibles et fermement contestées !
Les Procureurs ont prononcé leurs réquisitions dans le procès dit des « assistants parlementaires ». C’est sans réelle surprise que les magistrats du parquet ont persévéré dans leur discours d’accusation et de fermeté, en demandant des condamnations injustes et des peines disproportionnées.
Si ces réquisitions étaient attendues – car prévisibles au regard de la sévérité de l’accusation à laquelle nous devons faire face depuis plus de dix ans – elles ne sont pas pour autant redoutées. Elles sont même contestées avec fermeté.
Dans cette affaire où aucun enrichissement personnel ne nous est reproché, nous avons fait valoir tous les arguments prouvant la probité des députés et anciens députés visés par les dénonciations du Parlement Européen.
Sur le plan du droit, tout comme au regard des éléments de fait du dossier, nous avons démontré l’impossibilité d’assimiler les assistants parlementaires à des fonctionnaires du Parlement Européen auxquels on pourrait dicter la nature de leurs activités.
Le procès qui s’achève nous a permis de rappeler, également, qu’il n’est pas plus possible de nous reprocher d’avoir demandé à nos collaborateurs de participer à la défense des idées politiques auxquelles nous adhérons, et de contribuer à nos activités militantes.
Je reste donc toujours aussi confiant et serein, parce que convaincu que ces réquisitions ne peuvent pas être suivies par le Tribunal, et qu’elles ne le seront donc pas !
Néanmoins, je mesure le sentiment d’agression qui peut traverser les 11 millions d’électeurs du Rassemblement National. Je veux alors leur dire qu’à Perpignan, comme partout ailleurs en France, il ne faut pas douter que nous soyons toujours en mesure demain, de pouvoir continuer à défendre les intérêts de la Nation et de nos concitoyens.
En conscience, et en confiance !”
Propos recueillis par L.M.