La délégation du Souvenir Français.
Dernièrement s’est tenue à Perpignan, place Jean Moulin, la cérémonie anniversaire des combats de Bazeilles des 31 août et 1er septembre 1870
Les reconstituteurs et Norbert Zablith.
Dans le cadre plus large de la bataille de Sedan qui opposa les armées françaises aux armées Prussiennes en 1870, les marsouins du 4éme régiment d’infanterie de marine se sont particulièrement illustrés au sein de la division bleue commandée par le Général de Vassoigne.
Bien qu’en infériorité numérique, ils ont réussi à prendre et à maintenir leur position dans le seul but de défendre la France. Le nombre de morts fut considérable : 2 655 français et 4 091 allemands. Cette bataille reste gravée dans toutes les mémoires et est devenue un symbole de commémoration pour les Troupes de Marine, ancienne troupes coloniales. Il est essentiel qu’il leur soit rendu hommage chaque année.
Ce jour, à l’invitation de monsieur Louis Aliot, maire de Perpignan et de monsieur Marcel Stanghellini, président de l’association des anciens du 24e Régiment d’Infanterie de Marine de Perpignan et des Anciens Combattants des Troupes de Marines des P-O, de nombreuses personnalités civiles et militaires ont assisté à cet hommage.
Le Souvenir Français s’y est associé par la présence effectives de plusieurs de ses membres, comme Edouard Gebhart, Norbert Zablith, et David Tranchecoste, vice-présidents du comité de Perpignan présidé par le général Gilles Glin.
Des Roussillonnais au Canada !
Le 24e régiment d’infanterie coloniale (24e RIC), puis 24e Régiment d’infanterie de marine (24e RIMa), est une unité de l’Armée de terre française. À partir de 1964, il est stationné dans sa garnison d’origine, Perpignan, où il fut créé en 1902 ; il porte donc l’appellation de « Royal Catalan », non officielle, par héritage du régiment royal catalan-Mazarin, du régiment Royal-Catalan, puis régiment Royal Roussillon qui combattit au Canada !
Ce régiment (556 soldats – 525 hommes et 31 officiers, ainsi que les chirurgiens), commandé par le colonel d’Haussonville, embarque Brest en mars 1756 et arrive en mai en Nouvelle-France (le premier bataillon resta en France).
Le régiment de Royal-Roussillon est à l’origine posté à Montréal, à l’exception d’un détachement qui est envoyé à Carillon. En 1757, c’est le régiment en entier qui est mobilisé pour le fort William Henry. De plus, le régiment prend part, en 1758, à la victoire de la bataille du fort Carillon. Il se dirige ensuite vers Québec, pour défendre la ville : il participe ainsi aux batailles de Beauport, des Plaines et de Sainte-Foy5.