Organisée par l’Union Nationale des Personnels et Retraités de la Gendarmerie des Pyrénées-Orientales (UNPRG 66) et son président Richard Cartoixa, une cérémonie s’est déroulée le 22 avril 2025 à Perpignan, devant la stèle érigée en hommage aux événements tragiques d’Ouvéa de 1988 en Nouvelle-Calédonie
Cette commémoration était destinée à honorer la mémoire de l’adjudant-chef de gendarmerie Georges Moulié, et des gendarmes Edmond Dujardin, Daniel Leroy, Jean Zawadzki, et des militaires du 11ème Choc : l’adjudant Regis Pedrazza et le soldat Jean Yves Véron.
Etaient présents Sandrine Dogor-Such députée, Edouard Gebhart conseiller délégué aux anciens combattants représentant le maire de Perpignan, le lieutenant-colonel Fabrice Chapuy délégué militaire départemental, la représentante de l’ONaC-VG, le représentant du groupement de Gendarmerie des Pyrénées-Orientales accompagné d’une délégation, la représentante de la Police Nationale, Richard Cartoixa président de l’UNPRG 66 et de nombreux adhérents, Jean-Jacques Gondal, président du comité d’entente et de coordination des anciens combattants, et de nombreux représentants d’associations patriotiques et mémorielles.
Après présentation du déroulé de la cérémonie, puis rappel du massacre des quatre gendarmes de la brigade de Fayaoué et des deux militaires du 11e Choc à Gossanah, différentes gerbes ont été déposées, la sonnerie aux morts a retenti suivie d’une vibrante Marseillaise reprise par l’assistance, avant les remerciements auprès des huit porte-drapeaux.
Le Souvenir Français était représenté par le général Gilles Glin, délégué général pour les Pyrénées-Orientales, à la tête d’une délégation composée d’Edouard Gebhart, Marie-Thérèse Costa-Fesenbeck, David Tranchecoste tous du comité de Perpignan, Jacques Bonafos du comité de Claira, Michel Brotons du comité de Bages, Robert Couteau du comité d’Argelès-sur-Mer, Charles Higuero du comité d’Elne-Montescot et les porte-drapeaux d’Argelès-sur-Mer et de Claira.
NotesÂ
22 avril 1988 : attaque du poste de gendarmerie de Fayaoué par des indépendantistes du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste). Situé au cœur de l’archipel de Nouvelle-Calédonie et des îles Wallis et Futuna, Fayaoué est une ville située sur l’île d’Ouvéa. Dans les années 1980, le contexte politique entre les îles et la métropole est tendu.
Au matin du 22 avril 1988, le poste de gendarmerie de Fayaoué est attaqué par ruse par des indépendantistes du FLNKS.
L’adjudant-chef Moulié, les gendarmes Dujardin, Leroy et Zawardzki sont tués par balles, trois assaillants sont blessés. Les vingt-sept autres gendarmes du poste sont pris en otage et divisés en deux groupes, l’un est amené dans une grotte à Gossanah, l’autre est libéré trois jours plus tard. Cette attaque intervient dans le cadre du premier tour des élections présidentielles françaises, qui se déroulent le 24 avril.
Des troupes spéciales sont projetées sur place le 5 mai. Après plusieurs heures d’assaut, dix-neuf preneurs d’otage sont tués, ainsi que deux militaires. Un monument est élevé à Marignane (Bouches-du-Rhône) pour commémorer cet événement.