Sous le titre “Du renfort pour Perpignan”, Guy Torreilles, président du MoDEM’66, nous communique avec prière d’insérer…

Il a fallu hélas attendre qu’il y ait mort d’hommes pour que l’Etat se décide à envoyer des renforts.

La fusillade mortelle qui a eu lieu le 14 août dernier à la Cité Clodion, à Perpignan, révélant autant l’inquiétante présence d’armes que la violence des guerres de gang dans notre ville frontalière, poreuse à de nombreuses mafias, telle un électrochoc, a à la fois déclenché la colère d’un maire, se sentant impuissant avec sa Police municipale contre le deal de drogue, et la réaction d’un ministre de l’Intérieur, qui s’est résolu à envoyer des renforts.

Le premier a d’ailleurs écrit au second pour l’intimer de faire quelque chose.

Et s’il font tous les deux de la politique, les faits sont assez graves, et l’avenir immédiat assez inquiétant, pour qu’il y ait eu manœuvres.

C’est cet acte de guerre des gangs, et la colère d’un maire médiatisé et politisé, qui ont ensemble réveillé le sommet de l’Etat.

Le MoDem’66 se réjouit de voir enfin l’escadron de gendarmerie mobile arriver demain en renfort de la Police Nationale à Perpignan et en remercie le ministre, contrairement à ceux qui s’alignent soudain sur la ligne du maire Louis Aliot, vice-président du Rassemblement National (RN), à moins que ça ne soit celle du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, regardant passer les ballons au-dessus de leur tête en souhaitant ardemment jouer avec les adultes, dans la cour des grands… n’en déplaise à la référente départementale d’En Marche, espérant laisser croire qu’elle y est pour quelque chose.

Nous nous contenterons d’applaudir à la décision du ministre de l’Intérieur d’avoir entendu la détresse d’un maire et de sa ville face à la violence d’un trafic de drogue qui gagne du terrain au-delà des métropoles et de leurs banlieues, partout, dans les villes moyennes comme les territoires ruraux.

La ville-frontière Perpignan est encore plus exposée. Et nous souhaitons que le maire de Perpignan et le nouveau préfet, Rodrigue Furcy, qui a pris le problème à bras le corps dès son arrivée la semaine dernière à Perpignan, sauront ensemble coordonner les efforts des polices municipale et nationale pour travailler en bonne intelligence”.

*Guy Torreilles, président du MoDEM’66