-“Enfin une prise de conscience !

 

 

A la lecture du journal local du 3 août 2022, Mme la vice-présidente du Conseil Départemental et maire de Saint-Hippolyte, Madeleine Garcia-Vidal, semble s’être rendue compte tout d’un coup qu’il y avait urgence à se faire entendre par toutes les autorités compétentes, dont les députés et sénateurs du département, appelés à l’aide ce lundi matin sur la radio locale publique : il n’y a plus de médecin dans sa commune.
Il y en avait trois en 2019 et trois ans plus tard c’est terminé plus aucun. Donc évidemment les Hippolytains interpellent celle qui les a abandonnés depuis longtemps de ce côté-là.
En 2019, quand le premier est parti à la retraite, il aurait fallu réagir et aller voir les deux qui restaient pour connaître leurs intentions.
Mais non on ne bouge pas, il y a des échéances électorales qu’il ne faut pas manquer et qu’il faut préparer : les Municipales et les Cantonales.
Le souci, c’est qu’aujourd’hui l’un des deux restant est parti s’installer à Claira et le troisième se retrouve en congé maladie abandonnant ses patients (clients).
Ah ! Il est loin le temps où, pour se faire élire, en 2014, elle promettait la construction d’un pôle médical (voir le tract de la propagande municipale ci-dessous), près de la maison des aînés (sic) avec un financement public/privé.
Le projet est vite tombé à l’eau, la priorité s’étant déplacée vers la construction de la médiathèque bien plus importante à ses yeux qu’un pôle médical.
Les personnes âgées sont contentes aujourd’hui, qui ne trouvent aucun médecin, même pas pour un renouvellement d’ordonnance, et qui sont obligées d’aller à la maison médicale de l’hôpital. Oui mais ils ont une médiathèque !
Une pétition pour lutter contre la désertification médicale ! On croit rêver ! Elle n’a rien trouvé de mieux ! Tout cela c’est du bla bla bla et de la démagogie pure et simple. Les Hippolytains jugeront !”

Signé : Les élus d’opposition de 2014 à 2020