(Vu sur la Toile)

 

Des squatteurs occupent depuis 17 ans l’appartement de ce propriétaire diabétique, il entame une grève de la faim
(Article de La rédaction du magazine Marie France)

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Marie France.- Cela fait maintenant 17 ans que Marcel n’a plus accès à son logement situé à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis. « Je me suis toujours tenu à carreau, on m’a toujours appris le respect, mais là, j’ai une envie, c’est de prendre le fusil. », a lancé le septuagénaire, au comble de la détresse. Ce lundi 21 novembre, l’homme a entamé une grève de la faim pour protester contre le squat de son domicile. Et pourtant, une décision de justice, prononcée en janvier 2022, lui avait redonné espoir en ordonnant l’expulsion des squatteurs.
Cela fait maintenant dix-sept ans que Marcel n’a plus accès à son logement situé à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis. « Je me suis toujours tenu à carreau, on m’a toujours appris le respect, mais là, j’ai une envie, c’est de prendre le fusil. », a lancé le septuagénaire, au comble de la détresse. Ce lundi 21 novembre, l’homme a entamé une grève de la faim pour protester contre le squat de son domicile. Et pourtant, une décision de justice, prononcée en janvier 2022, lui avait redonné espoir en ordonnant l’expulsion des squatteurs.

Cet ancien expert-comptable avait ainsi « investi pour sa retraite » en faisant l’acquisition de cet appartement, divisé en cinq sous-logements. Il n’y a malheureusement plus accès depuis de nombreuses années et la situation semble, encore aujourd’hui, au point mort. Marcel a déjà dû faire face à des anciens locataires qui ne payaient plus leurs loyers depuis des années. Ils ont ensuite laissé place, en 2020, à un groupe de sept squatteurs.

 

Une grève de la faim pour faire entendre sa détresse

Depuis la décision du tribunal, qui a sommé les squatteurs de partir, Marcel n’a toujours pas pu accéder à son logement. Il n’est pas rare que des propriétaires, démunis face à des squatteurs, se séparent de leurs biens qu’ils bradent alors à des sociétés spécialisées. L’homme de 74 ans a, quant à lui, choisi un autre geste pour faire entendre son cri de désespoir. Il a donc commencé une grève de la faim ce lundi 21 novembre, rapporte La Dépêche du Midi.

Le propriétaire démuni a déjà perdu treize kilos en sept jours alors qu’il est invalide à 85 % et diabétique. « Je tiens à peu près encore debout, mais ça commence à chanceler, j’arrive quand même à stabiliser mon diabète. Je voulais arrêter les médicaments, mais mon médecin me l’a interdit », a-t-il confié. Les tentatives de dialogue avec les occupants sont quasiment nulles. En effet, les seules visites entre les deux parties sont celles des huissiers de justice.

 

Dix-sept ans sans pouvoir accéder à son logement

« Ils ont mis un gros chien dans la cour », a assuré Karine, sa nièce. L’un des constats d’huissier relate qu’il s’agit de trois « chiots de type molossoïde ». D’autres observations font état de la présence de trois femmes et quatre hommes, dont certaines personnes « très agressives et refusant de coopérer ». « C’est le pot de terre contre le pot de fer », a reconnu le propriétaire, non sans émotion.