Merci à cette officine municipale – l’Office d’animation – de nous avoir offert une « rave-party » nocturne, gratuite de surcroit. Gratuité pour le budget municipal ? Argent public ?

 

Il n’est pas de notre propos de discuter du style des sons émis ; tous les gouts sont dans la nature, même les pires ! Les informations municipales nous informent que cet évènement se reproduira tous les lundis de l’été. A qui devons nous cette décision ?

Notre mairie semble ignorer que la population n’est pas constituée exclusivement de jeunes à l’audition gravement compromise par agressions répétées de l’oreille interne. Il y a aussi des jeunes enfants, des handicapés dont des implants cochléaires, des malades, des personnes âgées, etc. ; dont les organisateurs n’ont que faire. Le tout agrémenté par les propos d’un aboyeur auquel on n’a pas dit que crier dans un micro provoque des saturations et de l’inintelligibilité, sauf pour son interpellation favorite : « faites du bruit ! »

Ce qui pose problème c’est qu’il s’agit de sons amplifiés par une sonorisation excessive, particulièrement dans les basses fréquences, celles qui sont les plus nocives. Argelès a toujours aimé les animations « boum boum » infligées à la plage par des irresponsables qui habitent probablement au village. L’incrimination de tapage tant nocturne que diurne, car les réglages se font l’après midi, est recevable.

De quel droit peut-on nous infliger ces excès ? Et de plus sous une fausse excuse d’écologie ! « We are greenation » Avec une pollution tant sonore que visuelle (lasers).

Ceci indique bien quel type de vacanciers on souhaite faire venir à Argelès plage, et ceux qui vont fuir.

 

Jean-Jacques Rives