Personne n’en doute, personne ne le conteste, le 25 est toujours précédé du 24 dans l’ordonnancement calendaire. Description serte banale mais qui prendra en 2023, dans notre magnifique département, comme le décrivent les candidates et candidats aux élections pour obtenir un siège en velours rouge dans la Chambre Haute du parlement français, une très grande importance dans la démocratie française
Le 24 septembre verra, dans la ville phare des Pyrénées-Orientales, Perpignan, l’arrivée massive du summum représentatif de la vie politique départementale.
De la frontière avec la belle Aude, aux contreforts albériens et pyrénéens frontaliers avec l’Espagne, des sommets pyrénéens surveillants les plateaux cerdans et Capcinois, des abords maritimes, tous nos édiles locaux, choisis par leurs pairs, convergeront vers la capitale roussillonnaise.
Présents par libres choix pour tous, évidemment.
Mais aussi par obligation, sous peine de verbalisation conséquente en cas d’absence le jour du vote, puisqu’ils portent désormais, pour ce jour de scrutin, le titre, très honorifique pour certains, plus modeste pour d’autres, de Grands électeurs.
Prenons en acte. Mais il faut rester très vigilants à ne pas blesser tous les autres citoyens, eux aussi électeurs qui, par leurs déplacement lors des diverses élections de la vie républicaine française, sont les éléments majeurs du fonctionnement démocratique de nos institutions.
La journée du 24 septembre 2023 sera banale pour beaucoup de Français, mais décisive pour tous ceux qui ambitionnent de devenir “Madame la Sénatrice”, “Monsieur le Sénateur”.
Pour obtenir ce mandat, car tout élu de la République est « mandaté » par celui qui le désigne pour le représenter, il est devoir de ne jamais l’oublier, les candidates ou candidats se sont donnés, depuis des mois déjà , un mal fou pour convaincre, séduire aussi, un électorat restreint.
Ici campagne avec des photos aux milieux d’élu(e)s en titre(s), là des textes on ne peut plus séducteurs envers l’électorat concerné.
C’est devenu très commun cette communication par la photo, tous sourires éclatants en tous lieux, toujours dans un environnement chaleureux, entourés de ceux qui ont accepté d’être immortalisés aux côtés de la possible future sénatrice, du futur sénateur.
Ces élections sont propices à ce type de campagne feutrée, arrondie, à la communication quasi personnalisée auprès des électeurs concernés.
Le 25 septembre, succédant comme décrit précédemment au 24, seuls deux (2) candidats auront obtenu l’immense récompense d’un mandat à une des Chambres du Parlement de la République Française.
Nul ne sait et ne peut dire, ou écrire, qui ils seront.
Par expérience et mémoire politique, les précédents élections dites Sénatoriales dans les Pyrénées-Orientales ont laissé à certaines, certains, un souvenir mémoriel désagréable, par surprise des derniers instants, par défection un jour de scrutin, d’une orientation politique anormalement abandonnée pour s’en aller vers une autre. Scrutin secret ?
Comme tous les mauvais souvenirs en politique ces souvenirs ont, aujourd’hui, définitivement disparu. Disparus ? On peut en douter, puisqu’ils sont encore dans nos mémoires de non concernés.
Le (lundi) 25, pour d’autres, sera le jour des désillusions.
Perfidie ? Mauvaise campagne électorale ? Trahison ? Comment savoir qui, de celle, de celui, que l’on croyait acquise, acquis à sa cause, aura voté pour une autre, un autre…
Refermés les très respectables et honorables curriculum vitae conjoncturels, les photos aux sourires ravageurs, les écrits qui ne se réalisent jamais ou si peu.
Le couperet électoral, imagé évidemment, toujours en vigueur le soir des scrutins, aura fait ses Œuvres.
En attendant ces journées d’automne 2023 naissant, nous ne pouvons que nous réjouir de notre belle et respectable Démocratie Républicaine.
Au beau milieu de ce microcosme électoral, une image poétiquement chantée par Gilbert Bécaud, dans la chanson « La Corrida », magnifiquement écrite par le talentueux Catalan Louis Amade, natif d’Ille-sur-Têt, nous revient en mémoire : Et pendant ce temps là , La Méditerranée, Qui se trouve à deux pas, Joue avec les galets.
Lucien Baillette.