Depuis dix-huit jours, depuis très précisément le 21 juillet, pour entrer en discothèque il faut présenter un pass sanitaire. Dans ces lieux avec une jauge à 75% en intérieur, il y a obligation de montrer un pass sanitaire mais pas celle de porter le masque

 

“Ce contrôle est actuellement le seul moyen de sécuriser les événements festifs, il doit être rigoureux”, rappelle-t-on à l’Agence Régionale de Santé (l’ARS).

L’accès à l’établissement de nuit est donc possible uniquement sur présentation par le client d’un pass sanitaire valide lorsque le client dispose :

-d’un schéma vaccinal complet (les deux injections) ;

-ou d’un résultat négatif d’un test virologique (RT-PCR ou antigénique) réalisé dans les 72 heures qui précèdent l’entrée dans l’établissement ;

-ou d’un résultat d’un test RT-PCR ou antigénique positif attestant du rétablissement de la COVID, datant d’au moins quinze jours et de moins de six mois.

Attention : les autotests ne sont pas considérés comme une preuve permettant de valider le pass sanitaire.

Depuis le début du week-end, sur le parking du centre commercial Costa Blanca, plage-nord d’Argelès-sur-Mer, un mini-barnum a été installé devant la plus ancienne discothèque du Languedoc-Roussillon, le célébrissime Pot Chic, où il est possible de se faire tester et d’obtenir son sésame en quinze minutes chrono (sur www.passrdv.com).

Une démarche qui a le soutien de l’ARS et de l’Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière des Pyrénées-Orientales (l’UMIH’66).

Patrick Abrial, patron du Pot Chic, a accueilli cette initiative avec un réel enthousiasme : “Cela permet aux jeunes d’accéder plus directement au protocole, je pense notamment aux travailleurs saisonniers qui n’ont pas toujours l’opportunité de se rendre dans un centre de vaccination ou dans une officine pendant la journée. Le fait d’installer ce mini-barnum à l’entrée du club rassure également la clientèle”.