Marcos CARRASQUER

“Jours de folie”

&

Rosa LOY

“Préservation du temple”

Jusqu’au 22 décembre 2019
du mardi au dimanche
​de 14h à 18h

Au CAC àcentmètresducentredumonde
3, avenue de Grande Bretagne. 66000 PERPIGNAN
www.acentmetresducentredumonde.com

 

 

L’armoire, 2016. Encre sur papier, 120 x 160 cm. Marcos CARRASQUER

 

 

Kleenex, 2019. Huile sur toile, 95×127 cm. Marcos CARRASQUER

 

 

Peintre d’origine espagnole, né en 1959 aux Pays Bas, Marcos CARRASQUER vit et travaille à Paris.

« Si Francisco de Goya portraiturait avec raillerie les ravages du temps sur deux vieillardes parées de richesses futiles, Marcos Carrasquer à son tour peint les vanités de notre époque. Les traits fatigués, aigris ou vicieux rivalisent de disgrâce comme pour mieux ridiculiser la superficialité des apparences. Cette hyper-superficialité, omniprésente, étouffe notre mal-être, nous rend stérile face à l’horreur, nous fait perdre la mémoire. Ces livres et ces horloges incarnent ainsi la dilution du lointain souvenir qui s’efface au fil des heures… Les réminiscences de l’extrémisme, de la corruption et des atrocités du passé n’altèrent en rien notre imperturbable tranquillité… Focalisés sur l’instantanéité de notre téléphone ou l’allure de notre physique, nous sommes ces êtres devenus uniformément beaux mais emplis de défauts innombrablement laids ».
Anne-Laure Peressin, Les vanités de notre temps.

http://marcoscarrasquer.com/w

Interview Marcos Carrasquer par Patrick Noël:

 

 

Rosa LOY
“Préservation du temple”

 

Lied / La chanson, 201. Caséine sur papier, 140 x 100 cm; Rosa LOY

Rosa LOY, née à Zwickau, République démocratique d’Allemagne, en 1958, vit et travaille à Leipzig, Allemagne.
“Ses compositions picturales foisonnantes de détails et riches en symboles résonnent comme un écho de mythes anciens et de cultures tournées vers le spirituel. Les personnages peuplant ses paysages et jardins oniriques sont exclusivement des femmes, communicant entre elles ou vaquant à leurs occupations dans une atmosphère empreinte d’amour et de bienveillance. On décèle des connotations d’un monde de contes de fées, hanté par des créatures mythiques et autres trolls, traduit en une pratique artistique, fille de la poésie et de l’imagination. Pourtant, en y regardant de plus près, même si les personnages féminins, souvent représentés comme des jumelles ou des sÅ“urs, s’inscrivent dans un réseau tangible de relations proches d’une sensibilité très féminine de la nature et de la société, son travail n’est pas sous-tendu par un discours féministe ou politique. Dans son amour de la couleur et ses compositions, Rosa Loy emprunte aussi à la Renaissance. Ainsi, elle aime utiliser la peinture à la caséine (à base d’eau et de protéines de lait) et se référer à l’organisation de l’espace pictural caractéristique des peintures murales de cette époque”. Karin Pernegger

http://www.rosa-loy.de/