Jean-François Leroy, directeur artistique du Festival du photojournalisme “Visa pour l’Image”, dont c’est cette année la 23ème édition, s’attend-il à “un mauvais cru 2011” ? On pourrait le croire, tant celui-ci multiplie les déclarations pessimistes dont, la dernière en date, selon le journal L’Indépendant : “Avant d’ouvrir sur les coups de midi (hier) les portes du Couvent des Minimes au public, Jean-François Leroy a tenu à signaler qu’il serait difficile cette année de voir les photojournalistes à Perpignan : Je crains qu’ils soient partis en Libye, en trop grand nombre à mon goût (…)”.
En attendant (l’exil de Kadhafi en Côte Vermeille ou du côté du Barcarès ?), les personnalités locales, elles, n’ont pas manqué à l’appel pour l’inauguration, hier matin donc, de cette 23ème édition. Jean-Paul Alduy, sénateur-président de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA), Christian Bourquin, président de la Région Languedoc-Roussillon, François Calvet, député-maire de Le Soler et vice-président de l’agglo PMCA, Jean-Pierre Navarro, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Perpignan et des P-O, Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan… Sans oublier les artistes de passage, du cru et à venir, monsieur chacun, Gautier et Garguille.
Christian Bourquin a rappelé l’importance du festival : “Qui est l’occasion pour la région de parler au monde depuis Perpignan. Il y a quelques mois, la présentation de cette édition 2011 à la Maison de la Région à New-York a démontré à quel point Visa est aujourd’hui identifiée comme une manifestation internationale”. Jean-Marc Pujol a rajouté : “Visa rallume les consciences. C’est une véritable leçon de vie à l’attention du genre humain. On rêverait tous d’une année où on serait en panne de sujet mais 2011 s’annonce une édition passionnante, éclectique et parfois facétieuse car marquée par les conflits, l’horreur et le sang” (In le journal L’Indépendant).
Les candidats aux sénatoriales, Christian Bourquin (Divers gauche) et François Calvet (UMP), entre autres, affichaient une grande forme… tandis que Jean-Paul Alduy apparaîssait plus isolé, se promenant seul et solitaire dans les couloirs de l’exposition, mais de plus en plus bronzé “grâce à la campagne des sénatoriales” (dixit lui-même) qui le ferait voyager dans tout le département.