Aux Elus de Perpignan-la-Dalinienne :

 

 Salvador Dali, 50 années après. Une idée originale (à méditer)

50 années après son voyage triomphal à la gare de Perpignan au mois d’août 1965, Salvador Dali n’a toujours pas la moindre plaque commémorative dans la capitale du Roussillon. Alors que le Teatro-Museo de Figueras (E), situé à 50 kilomètres au sud des Pyrénées, accueille chaque année + 1.500.000 visiteurs du monde entier. Ingratitude ou manque d’imagination ?

Entre les animations de rue, prévues pour le jeudi 27 août 2015, et la mise à l’écart du collectif créatif des “Héritiers de Dali“, voici la bonne idée pour honorer Salvador Dali, bienfaiteur alchimique de la Ville de Perpignan, et sauver par la même occasion le “Centre del Mόn” du fiasco économique

 

Oser Dali, enfin !

Vous trouverez, en pièce jointe, l’énoncé d’un projet fabuleux, destiné à créer enfin à la gare de Perpignan un monument significatif à la gloire du génial peintre catalan, qui a apporté depuis les années 1960 à la Ville Perpignan une gloire planétaire énorme en affirmant sur toutes les scènes médiatiques de monde que “la Gare de Perpignan est le centre de l’Univers“. Il faut savoir que toutes les toiles créées par Dali à Cadaqués ont été expédiées par la principale station ferroviaire du Roussillon pour échapper aux contrôles rigoureux du Franquisme. Il y a 50 ans, la gare SNCF de Perpignan était devenue pour l’artiste catalan la porte du nouveau monde et la clef d’une incomparable réussite. Depuis les années 1980, je milite à Perpignan  − en marge de mon travail d’investigation littéraire sur les sources du génie dalinien − pour un monument Dali, et ceci dans l’indifférence la plus totale (voir la PJ n° 3).

Le Cinquantenaire Dali de 2015 offre une occasion historique d’honorer une vieille dette culturelle envers Salvador Dali et de sauver du chaos le complexe  du “Centre du Mόn“, ses commerces et des centaines d’emplois menacés dans la nouvelle gare TGV (non encore inaugurée). Ce que je propose en parfaite logique dalinienne, c’est de créer dans la galerie marchande désertée un espace muséographique à la mémoire de Salvador Dali. Ou de commander un monument original dédié au  délirant artiste, qui trouverait dans la galerie commerciale du “Centre del Mόn” un emplacement idéal pour attirer le grand public en mal d’émotions surréalistes et faire revenir aussi les clients désabusés des commerces abandonnés.  Il faut croire dans les effets magiques du phénomène Dali. Les 1.500.000 visiteurs du Teatro-Museo de Figueras puisent leurs motivations dans le rêve !

Pour le monument Dali, il faudra éviter de faire appel à un créateur lambda. Je me permets de suggérer les noms de deux grands sculpteurs résidant en Catalogne espagnole :

 

 

 

 

Lluis LLONGUERAS. Le célèbre styliste de coiffure, géant du marketing cosmétique, fut un ami personnel de Salvador Dali. Il a collaboré notamment à la conception originale de la Chambre Mae West au Teatro-Museo Dali de Figueras. LLONGUERAS          est également un sculpteur de réputation internationale, dont l’atelier se situe à Barcelone.

 

Lorenzo QUINN. Le fils du célèbre acteur Anthony Quinn a tenu en 1991 le rôle titre du fameux surréaliste catalan dans le film espagnol  “Dali” d’Antoni Ribas. Cette fascinante expérience cinématographique l’a incité à s’orienter vers une carrière artistique de sculpteur. Lorenzo Quinn peut se prévaloir d’une forte notoriété. Il travaille notamment pour les Nations Unies et le Vatican. Il possède une résidence secondaire à Empuriabrava.

 

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Je suis d’avis que la Mairie de Perpignan devrait entamer des négociations avec ces deux créateurs connus. Il ne s’agit pas des artistes les plus chers du monde. Mais leur profil international devrait donner au monument Dali de la gare TGV de Perpignan un supplément d’attractivité. Une décision municipale courageuse devrait sortir le Cinquantenaire Dali de l’insignifiance. Ainsi donc, Salvador Dali pourrait sauver le “Centre del Mόn”.

 

Roger Michel Erasmy

auteur du “Codex Dalianus” (Dali décodé) depuis 1984

fondateur des “Héritiers de Dali”, en 2004 à Lyon

Web : www.erasmy-dali.com

Blog : www.dali-visions.dali-code.com