C’est à ces petits boîtiers, notamment, qu’on reconnait les logements AirBnb.
Initialement, Airbed and breakfast (Airbnb) permettait de mettre en relation des voyageurs avec des entreprises hôtelières – hôtels, gîtes, chambres d’hôtes, résidences de locations saisonnières, agences immobilières -, des investisseurs et des particuliers qui louent tout ou une partie de leur propre habitation comme logement d’appoint…
La donne a bien changé, le site est devenu, dans son fonctionnement, presque exclusivement, une plateforme de recherche et de réservations directement (sans intermédiaires professionnels) entre la personne qui met à disposition son logement et le client (locataire d’une nuit, d’un week-end, d’un week-end prolongé, d’une semaine).
Et ce nouveau mode de fonctionnement de Airbnb n’est pas sans conséquences nuisibles, pour nombre de riverains permanents, vivant à l’année, notamment dans les centres historiques urbains, dans les stations balnéaires ou sur des circuits touristiques.
Un exemple parmi tant d’autres : Argelès-plage. C’est tout le secteur du front-de-mer et les rues adjacentes qui irriguent les quartiers coincés entre Boulevard de la Mer et Avenue du Tech, qui s’en trouve chamboulé, retourné par un désordre dont la Municipalité d’Argelès-sur-Mer n’a toujours pas pris conscience, tellemment qu’elle semble par ailleurs préoccupée par “sarcelliser” les abords du village et à urbaniser totalement les espaces verts qui, jusqu’à l’année dernière encore, faisaient le lien naturel entre le village et la plage…
Pendant les vacances scolaires de Toussaint qui se terminent, jamais il n’y aura eu autant de locations via AirBnB entre le Bois de pins et le camping municipal “Le Roussillonnais”, secteur dit de la “plage nord”, alors que les établissements de hôtellerie traditionnelle encore ouverts sont loin d’avoir affiché complet.
Avenues des Mimosas, du Vallespir, des Albères, de la Marende (…), entre circulation “open bar” et stationnements sauvages – alors qu’en cette époque de l’année tous les parkings sont gratuits, encore faut-il le savoir -, on se serait cru ces deux dernières semaines en plein mois d’août, tant les désordres sur la voie publique se sont succédé, bruyamment, sanitairement et sécuritairement.
L.M.