(Vu sur la Toile)

 

Près de 3 700 hectares brûlés, des milliers de personnes évacuées… ce que l’on sait sur les incendies en Gironde
(Le Parisien)

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Le Parisien.- Deux incendies ont démarré mardi en Gironde : un à Landiras, au sud de Bordeaux, et un autre à La Teste-de-Buch, au nord de Biscarrosse, sur le bassin d’Arcachon. Les surfaces brûlées pour l’heure sont énormes : 2 100 hectares pour le premier feu et 1 600 pour le second. Un bilan qui devrait encore s’alourdir puisque les incendies continuent d’avancer, favorisés par les vents et la sécheresse. L’intensité des feux est telle que les incendies seraient visibles depuis l’espace.

« Ce sont des feux importants, pas des méga-feux », a précisé la préfète qui venait de survoler la zone en hélicoptère, évoquant « un front de feu de cinq kilomètres ». « Le problème, c’est qu’ils ont lieu en même temps », a-t-elle observé. Les feux sont alimentés « par une végétation sèche, notamment les sous-bois. Évidemment, la chaleur n’aide pas », a-t-elle ajouté.

Des centaines de pompiers mobilisés Au moins 1 000 pompiers de Gironde et de quatorze autres départements français sont mobilisés sur ces incendies, tentant de circonscrire les feux. « Dix avions travaillent pour éteindre ces feux », a expliqué Gérald Darmanin, arrivé sur place aux alentours de 19H, assurant que « tous les moyens de l’Etat seront mis à disposition de la Gironde ».

Des zones évacuées Dans la nuit de mardi à mercredi, quelque 6 000 personnes logeant dans cinq campings de la zone très touristique du Pilat ont été évacuées par précaution au parc des expositions de La Teste-de-Buch. Ils ne pourront pas regagner leur camping ce mercredi, a déjà précisé la préfecture. Aucun blessé n’est, pour l’heure, à déplorer.

Des évacuations ont également eu lieu, par précaution, mardi soir dans cinq hameaux et dans le village de Guillos, soit environ 500 personnes. « Il y avait des flammes à la cime des arbres à trente mètres de haut, on les voyait arriver vers le village, c’était très impressionnant », a indiqué la maire Mylène Doreau. « Ces habitants ne doivent surtout pas retourner chez eux, la situation est trop dangereuse », a indiqué à Sud-Ouest le sous-préfet de Langon Vincent Ferrier.