Communiqué de presse de l’ASPAHR – 23 janvier 2019.

“Patrimoine : avec l’ASPAHR, la donne a changé.

Deux ans après sa refondation, l’ASPAHR (Association pour la sauvegarde du patrimoine artistique et historique roussillonnais) est devenue incontournable dans le paysage patrimonial des Pyrénées-Orientales ; il est plus difficile de détruire et d’altérer le patrimoine et l’environnement.

L’ASPAHR joue pleinement son rôle de lanceur d’alerte, combat les projets nocifs, argumente historiquement, techniquement et scientifiquement, agit en lien avec d’autres associations et toujours avec les habitants et citoyens concernés.

Sans l’ASPAHR, qui aurait eu connaissance de la démolition de 82 immeubles dans le centre ancien de Perpignan ? Qui aurait été informé de la révision à la baisse du Plan de sauvegarde de Perpignan ? Qui aurait su que le théâtre municipal devait changer d’affectation ?

Les actions de l’ASPAHR ont ébranlé les décideurs et élus et remporté quelques succès : abandon des démolitions projetées des maisons Fabrega (Bages) et Combe-Jacomet (Perpignan), arrêt de la démolition de l’îlot Puig (Saint-Jacques) et moratoire sur les démolitions, renoncement du maire de Perpignan au projet de parc de bungalows à Château-Roussillon…

Pour 2019, l’ASPAHR, qui rassemble les associations de sauvegarde locales du département et de très nombreux adhérents individuels, formule des vÅ“ux pour que le patrimoine des Pyrénées-Orientales soit sauvegardé, restauré, mis en valeur. L’ASPAHR va s’y employer et restera vigilante”.

Jean-Bernard MATHON, président de l’ASPAHR.