A Perpignan, le classement de la qualité de l’air en France publié, par le journal Le Point, ferait polémique, selon l’activiste Claude Bascompte, de l’association écologiste Alternatiba, auquel le quotidien roussillonnais a longuement donné la parole, hier, dans ses colonnes …
-“Petite mise au point sur ses arguments. Perpignan est 2e dans le palmarès des 100 plus grandes villes de France mais 2 674e sur l’ensemble des communes du pays. Ce qui n’est jamais précisé dans l’article.
Le classement du Point repose sur la concentration en particules fines (PM2.5) dans l’air. Les PM2.5 ont le + gros impact sanitaire loin devant les autres. 40 000 Ã 100 000 morts/an.
Mais pour Claude Bascompte, de l’association écologiste Alternatiba cela ne permet pas d’avoir idée de la qualité de l’air. Il faudrait selon lui prendre les trois autres polluants réglementés (NO2, PM10 et O3)…Pourquoi pas tous les polluants dans ce cas : PM1.0, COV, HAP, NH3… ? Il n’y a que ceux qui sont réglementés qui polluent ?
Si Le Point a choisi de ne classer que les PM2.5, c’est :
1/ parce que l’Agence Européenne de l’Environnement a choisi ce même critère pour classer les grandes villes d’Europe. C’est une référence.
2/ parce que la pollution en PM2.5 est utilisé par @SantePubliqueFr et dans les études internationales comme référence pour évaluer l’impact sanitaire de la pollution de l’air. L’impact sanitaire est le critère de notre classement
Quand Claude Bascompte cite la concentration en NO2 sur le boulevard des Pyrénées, c’est la mesure “trafic”, qui n’est pas celle retenue pour mesurée l’exposition de la population. C’est dommage pour les journalistes de L’Indépendant situé sur ce boulevard, mais quelques rues plus loin elle chute”.