Pêché à la ligne – il peut l’être aussi bien à la palangre qu’au chalut ou à l’arbalète de chasse sous-marine -, au large des côtes de Banyuls-sur-Mer, ce chapon de plus de trois kilos sur la balance, appelé également “rascasse rouge”, fera à n’en pas douter le bonheur d’une tablée de redoutables épicuriens, lors d’un dîner prochain mis en scène par le chef ariégeois de l’élite locale, Jean-Jacques Dedieu, aux fourneaux dans les cuisines de la bodega Chez Jean-Jacques & Pascal, à l’hôtel-Villa Les Sirènes (avenue du Vallespir à Argelès-plage)
Sa chair, très appréciée, est utilisée dans diverses recettes de soupes de poissons (dont le cacciucco alla livornese), certes, mais aussi et surtout, chez nous en pays catalan, dans le suquet de peix… voir dans l’emblématique bouillabaisse marseillaise si d’aventure le Sieur Adrien venait à se mettre à table, ce soir-là .
L’espèce se rencontre en mer Méditerranée et en mer Rouge, également dans l’océan Atlantique. Sa coloration varie du rouge foncé au rose pâle, parfois au jaune-rouge, avec des taches de couleur foncées sur son corps. Sa taille courante est de 30 cm, pour 1,5 à 2 kg (source Wikipédia). Des spécimens plus âgés peuvent atteindre 60 cm de long et peser jusqu’à 3 kg… c’est donc le cas pour notre spécimen banyulencq !
C’est un poisson sédentaire, non migrateur. C’est un poisson aux épines venimeuses, avec une nageoire dorsale de 12 épines et 9 rayons, reliées donc à des glandes à venin qui peuvent provoquer des piqûres très douloureuses, une inflammation, de la fièvre parfois pour dans des cas sévères rares, des vertiges, une perte de conscience, et une hypotension (source Wikipédia).
Si le chapon se sent en danger, il lève lentement les épines de sa colonne vertébrale en signe d’avertissement, puis s’enfuit d’un coup de queue !
Mieux vaut ne pas s’aventurer dans sa gueule !