Antoine PARRA et sa femme Maryse ont fini par se résoudre à ce qu’ils jugent inconcevable : même eux doivent appliquer la Loi .

 

Depuis quelques jours Antoine PARRA (PS) mobilise sa proche famille pour déménager l’immeuble de près de 100m2 qu’il a illégalement construit en 2013 à la place d’une remise de 40m2 qu’il avait préalablement détruite tout aussi illégalement en 2012.

 

Petit rappel des faits : sur la parcelle BT215 au lieu dit la Cerigue en zone NC inconstructible à Argelès-sur-Mer (sauf pour des bâtisses à vocation professionnelle strictement agricole), Antoine PARRA, alors assistant parlementaire du député maire d’alors à Argelès-su-Mer, Pierre AYLAGAS (PS), a construit un immeuble neuf d’environ 100m2 avec grandes baies vitrées, sur deux niveaux, toiture une pente, etc., à la place d’une ancienne remise à matériel viticole de 40 m2 en parpaings bruts, sans fenêtre et sans étage qu’il avait détruite sans autorisation quelques mois auparavant en 2012.

 

Puis il avait investi cet immeuble en tant que résidence principale en 2014.

 

Il avait simplement “déménagé” de quelques dizaines de mètres depuis sa vraie maison d’habitation familiale qui est la demeure ancienne et historique de la propriété COSTA, parents viticulteurs de sa femme Maryse.

 

Pour informer au mieux nos lecteurs signalons qu’il y a en plus à proximité de leur ancienne maison de famille, sur la même parcelle BT178, un important immeuble qui était la cave du domaine de la Cerigue. Il y a encore la cave en fonctionnement au rez-de-chaussée. Et aussi un appartement récent à l’étage pour lequel on ne doute pas que tous les documents obligatoires d’urbanisme ont dus être déposés et accordés en temps utile.

 

Depuis 2014, il loue la superbe bâtisse de son ancienne habitation comme gîte. Référence “gîtes de France 66” consultable sur internet ou dans le dépliant publicitaire de “gîtes de France Pireneus Orientals” qui peut être consulté à l’entrée de la médiathèque intercommunale d’Argelès-sur-Mer (où est employée sa épousee Maryse).

 

 

Malheureusement pour Antoine PARRA, une plainte fut déposée dès 2012 par un citoyen attentif ayant observé la démolition de l’ancienne remise sans permis d’urbanisme déposé en bonne et due forme (parcelle BT 215). Six ans après, début avril 2018, le Tribunal Correctionnel de Perpignan a condamné vigoureusement ces illégalités manifestes : 10 000 euros d’amende, l’injonction de détruire l’immeuble nouveau et… une astreinte de 300 euros par jour à partir du 1er juillet 2018 si la destruction n’était pas effective.

 

Entre temps se sont cumulées d’autres interprétations des règles d’urbanisme par celui qui a été élu conseiller municipal sur la liste de Pierre AYLAGAS, en 2014, puis vice-président de la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris… délégué à la piscine intercommunale d’Argelès, puis désigné en cours de mandat municipal maire en mars 2016.

 

Entre autres, il a construit au début de 2017 – sans permis de construire –  une piscine de près de 40m2, à proximité de l’immeuble illégal édifié en 2013 sur la parcelle BT 215. Ce n’est qu’un an plus tard, le 23 février 2018, qu’ un permis signé par Patrice GAUTIER, son 1er adjoint, lui a été accordé pour “une réserve d’eau”… Et ce après trois  tentatives infructueuses d’Antoine PARRA qui a signé des courriers et est intervenu avec force auprès d’administrations diverses, en tant que maire d’Argelès-sur-Mer, pour obtenir un permis pour la piscine qu’il avait déjà construite pour son propre compte. Là aussi loupé. On attend la suite, car c’est toujours une vraie piscine qu’il a construit et non une simple réserve d’eau destinée exclusivement à la lutte contre l’incendie. Nous nous en tiendrons là.

 

 

Donc une décision de justice de la République Française prise au nom du Peuple français par le Tribunal Correctionnel de Perpignan oblige le maire actuel d’Argelès-sur-Mer, Antoine PARRA, à détruire un immeuble qu’il a construit illégalement, et par voie de conséquence à déménager puisqu’il a choisi d’y vivre depuis quatre ans pour son seul confort.

 

 

Mais il sera difficile pour lui de faire croire à d’autres qu’à son fans club que ce qui lui arrive serait “méchant, injuste et lui crée des problèmes insurmontables”.

 

 

A la rédaction d’ouillade.eu nous faisons comme tous les Argelésiens qui connaissent bien leur commune. Nous savons que par bonheur pour sa famille et lui, il a la chance d’avoir le choix pour un nouveau domicile parmi les immeubles propriété de sa famille. Tant mieux pour lui. Les mieux informés considèrent que sa maison d’habitation traditionnelle de la Cerigue restera dévolue à un rapport locatif en tant que gîte.

Ce qui laisse imaginer qu’Antoine PARRA pourrait emménager très prochainement dans l’immeuble familial proche de la mairie. Ça lui permettra de pouvoir se rendre à pied sur son lieu de travail, dans le bureau du maire. Au prix du litre actuel du gasoil et de l’essence SP 95, et de la flambée des cours du pétrole, c’est là un sacré avantage. Nous n’en doutons pas.