(Communiqué)

-L’Association Mar i Mun était présente au conseil municipal d’Argelès-sur-Mer qui s’est tenu, hier, jeudi 8 décembre 2022, et une fois de plus nous constatons la mauvaise foi de Monsieur le maire, Antoine Parra, et son comportement envers les Argelésiens, mais aussi les habitants de la communauté des communes Albères – Côte Vermeille – Illibéris (CC-ACVI)

Dans un premier temps, la commune veut harmoniser les durées d’amortissements, c’est-à-dire que tout serait fondu, confondu, afin selon le 1er magistrat “d’unifier tout ceci”, donc pour le détail de chaque investissement on voit avec qui ?…
On nous annonce aussi que des enseignants vont être embauchés pour surveiller la cantine au moment du repas. Un enseignant est-il fait pour cela ? M. Parra ne pouvait-il pas embaucher plutôt des demandeurs d’emploi, assez nombreux dans sa commune, des personnes dans un réel besoin et qui ne demandent qu’ à retrouver une vie sociale afin d’améliorer leur quotidien ?… Il faut croire que non, décidément nous n’avons pas les mêmes valeurs.

Retour sur sa Maison de la Mer – celle-ci n’a pas était mise à la délibération -, puisque M. le maire a le pouvoir de décision ; hé bien c’est tout naturellement qu’il annonce que sa décision est prise et sa Maison de la Mer va nous couter 670 000 euros point  ! La discussion est clause. Non M. Parra car pour l’association Mar i Mun la discussion n’en restera pas là, ne vous en déplaise, car nous savons très bien que l’ensemble de la communauté des communes devra subir cette folie inutile, tout comme les 20% annoncés pour les travaux engagés à la réfection de la digue nord, soit un montant de 500 000 euros… Où tout cela va-t-il s’arrêter ?

Et comme si tout ceci ne suffisait pas, nous apprenons que M. le maire dans certains cas n’est plus maître à bord, en effet, un nouveau commerçant ayant eu l’autorisation de s’installer sur la commune, sur une surface initiale de 48,30 m², se voit aujourd’hui occuper plus de 100m² et en partie sur le domaine maritime ! Le maire a tout de même rappelé à l’ordre le dit commerçant, lequel, sans se « démonter », menace M. Parra de déposer plainte car, dénonce-t-il, “tous les commerçants d’Argelès-sur-Mer seraient dans la même situation” !

Doit-on en conclure que M. le maire  serait pris à son propre piège… “à force de tolérer des actes illégaux sur sa commune” ? Et cela dans quel but inavouable ? N’abordons même pas la situation au port, construit en partie sur le domaine maritime, où le nombre de M² illégalement ne cesse de fleurir. A méditer.

Nous en arrivons maintenant à la modification du Plan local d’urbanisme (PLU). M. le maire se cache derrière le SCoT pour justifier cette invraisemblance : dire que l’Etat met la pression sur les communes et qu’il n’aurait donc  pas le choix que le SCoT impose un maximum. Or, ce n’est pas ainsi que ça marche : il y a un minima et un maxima, ce qui ne rend pas le maxima obligatoire comme M. le maire d’Argelès-sur-Mer le prétend.

Il justifie une implantation d’un cabinet médical indispensable à Argelès, c’est vrai que nous sommes dans un désert médical dans cette ville : environ une quinzaine de généralistes ; une dizaine de cardiologues, ophtalmologistes, gynécologues ; dentistes, radiologues, etc.

Il est donc vrai que ce cabinet médical est impératif, mais sa construction devrait être accompagnée de logements “en résidences secondaires” là aussi, certes indispensables, mais alors que dans le même temps cet été nous avons constaté que bon nombre de locations saisonnières sont restées closes.

Alors M. Parra, pourquoi toute cette bétonisation ? Rue du 14-Juillet des terrains ont été cédés aux offices HLM pour encore plus de constructions sociales…  Des promoteurs achètent des villas de bords de mer pour les démolir et y mettre à la place des cubes de béton (…). Ce qui va créer dans peu de temps un problème d’eau potable, lequel va directement se répercuter sur les agriculteurs et les consommateurs. Peut-on être fier(s) de cela ?
L’association Mar i Mun déplore le mépris et l’indifférence dont font preuve le maire d’Argelès-sur-Mer et ses disciples, envers la petite opposition résistante, mais aussi face aux légitimes inquiétudes des Argelésiens et les habitants de la communauté des communes. Tout cela est bien regrettable (…)”.

 

Association Mar i Mun