Dans une lettre adressée aux élus du Conseil Municipal d’Argelès-sur-Mer, Charles Campigna s’inquiète à propos de la sécurité publique in-situ…

-“Pour votre sécurité, évaluation des risques par les pompiers.
Pourquoi le maire d’Argelès-sur-Mer Antoine Parra, sa première adjointe, Julie Sanz et toute la Majorité municipale refusent-ils l’évaluation des risques par les pompiers sur l’implantation de chalets en bois dans le Bois des pins, centre plage d’Argelès.
On sait qu’avec la gare du petit train juste à côté, toutes les animations prévues pour dynamiser le marché, pas moins de 2 000 personnes par jour visiteront ce marché artisanal. Ce marché étant déclaré comme une installation ouverte au public de moins de 1 500 personnes.
Argelès attend pas moins de 100 000 touristes quotidiennement sur la période estivale juillet août en sachant que les “locaux” du territoire représentent pas moins de 50 000 personnes.
Les pompiers peuvent délivrer une analyse de risques, et pour ce Bois de pins le risque le plus important reste l’incendie et l’implantation d’un marché y serait de toute évidence mis en défaut. A eux d’en évaluer le risque réel en toute indépendance pour la sécurité de tous. Faut-il encore que la municipalité leur transmette un dossier et les saisisse réglementairement.
Nous devons faire confiance aux services de l’État et particulièrement aux pompiers pour leurs compétences, pour la sécurité des biens et des personnes.
-“Je demande donc au maire d’Argelès, à sa première adjointe ainsi qu’à toute la Majorité municipale de saisir les pompiers réglementairement par un dossier conforme pour une analyse de risques concernant l’implantation de chalets en bois dans le Bois des pins.
Comment peut-on imaginer sur une commune comme Argelès-sur-Mer une installation aussi importante sans une analyse réglementaire des sapeurs-pompiers, garants de notre sécurité ?
Bien évidemment les Argelésiens prendront en considération leur analyse.”
Charles Campigna, conseiller municipal d’opposition d’Argelès-sur-Mer.