Quel que soit l’issue finale des élections à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Perpignan et des P-O, Bruno Delmas est assuré de revenir en politique en 2014, soit en conduisant une liste pour les municipales à Perpignan (s’il gagne la CCI), soit en s’imposant à la tête d’une équipe à Baixas (s’il perd la CCI).

Ceux qui connaissent bien Bruno Delmas, savent parfaitement que le brillant orateur et piètre gestionnaire qu’il est se fiche totalement du strapontin économique mais qu’il vise essentiellement le tremplin politique.
Tout ça avec la bénédiction de Jean-Paul Alduy…
Explication de texte : l’épouse de Jean-Charles Rey (le directeur de Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération… présidée par le sénateur Jean-Paul Alduy), qui ne pourrait plus voir en peinture (et c’est peu dire !) la femme de Jean-Paul Alduy à la Direction de la Maison de l’Emploi avec laquelle elle collaborait, se serait faite embaucher par Bruno Delmas. Comme par hasard.

Il se dit à La Loge que Bruno Delmas, le même donc qui vise la présidence de la CCI, aurait plusieurs mois de loyers d’impayés à propos d’un local qui appartient à l’Agglo de Jean-Paul Alduy. Comme par hasard.
Le percepteur s’impatienterait car, lui, il aurait des comptes à rendre, à régler (au sens propre).
Jean-Paul Alduy, d’un autre côté, n’en finirait pas de harceler au téléphone un élu de son Agglo en charge d’un dossier pour une rémunération dûe (concernant la mise en place d’un site e-tourisme refourgué à nos édiles « Alduyistes ») à un certain Bruno Delmas (himself !)… Rémunération qui s’élèverait désormais à environ 50 000 euros.

Avec tout ça, vous verrez, il y a encore des gens qui vont ironiser, se moquer, jusqu’à raconter que si Bruno Delmas se présente à la CCI, c’est pour être encore plus proche des Prud’hommes et du Tribunal de Commerce… Qu’il connait déjà très bien ! Vous le croyez, vous ça ? Mais, c’est bien connu : décidément, on n’empêchera jamais les mauvaises langues de parler !