Elle nous avait juré et craché (c’est une image) “Qu’Alduy c’était bien fini!”, entonnant même un refrain sur l’air de la fameuse chanson d’Hervé Villard (aucun lien de parenté connu avec notre Fabrice Villard…), “Capri, c’est fini…”.
Elle, Chantal Gombert, alors adjointe au maire de Perpignan (Jean-Paul Alduy) en charge de la délégation au Tourisme, avait crié sur tous les toits – de l’avenue de la Gare et place Catalogne – qu’on ne l’y reprendrait plus, après avoir claqué la porte de la mairie (de Perpignan)… tandis que Jean-Paul Alduy l’humiliait dans les médias en lui retirant délégations, responsabilités, honneurs municipaux… Castagnettes et tango !
Fâchée, agacée, terriblement offensée, blessée même, Chantal Gombert l’était au point de répandre dans tous les diners en ville sa rancÅ“ur, voire sa haine “d’un système aldyuiste injuste et impitoyable, car sans concession ni sentiment, dévalant tel un rouleau compresseur sur toute réflexion contradictoire (…)”.
Qu’avait donc fait à l’époque Chantal Gombert pour “mériter” d’être traitée de la sorte, mise sur la touche, sanctionnée et littéralement jetée aux orties de la politique locale ? Elle avait oser exprimer un avis différent. Tout simplement. Casser la voix !
Après son semi-échec aux élections cantonales de 2008 – “semi” car elle avait tout de même réussi à faire battre le conseiller général sortant “aldyuiste”, Jean Maydat – et une crise existentielle au sein du MoDem des P-O, Chantal Gombert, ayant plusieurs cordes à son arc (à son piano de chez Delmas Musique en l’occurrence), s’était retirée de la scène politique locale… Jusqu’à ces derniers jours, où elle est réapparue dans un casting “aldyuiste” (oui oui oui !), aux côtés de ses faux-amis de toujours : Marcel Zidani, Mme Jacqueline Alduy (la maman), Mme Laurence Alduy-Borreil (l’épouse), Christine Maudet, Lydie Nèse, Pierre Munier, Erwin Muller, Jacqueline Vivès, Georges Ascola… et M. Dominique Schemla, entre autres personnalités perpignanaises (re)connues.
Sans oublier les nombreux quinquagénaires et pré-retraités municipaux “obligés” et recrutés en masse !
C’était lors du renouvellement des instances dirigeantes départementales de la fédération du Parti Radical des P-O, pour remplacer l’équipe de Fabrice Villard “devenue trop encombrante et gênante” aux yeux du puissant sénateur-président UMP de l’Agglo PMCA (Jean-Paul Alduy), nous dit-on. Vous le croyez, vous, ça ? Il n’empêche…
Bref, c’est donc le temps de belles, chaleureuses – et néanmoins – curieuses retrouvailles entre Chantal Gombert et le sénateur-président de l’Agglo PMCA. Qui l’eut cru, Lustucru ?
Après-tout, elle n’est pas la seule, ni la première ni la dernière, à se rendre à Canossa… D’autres l’ont déjà fait, et plutôt courageusement tout en sachant “que le ridicule ne tue pas” : Jean-Claude Kaiser, Richard Pully-Belli, Dominique Schemla, etc-etc. Il paraitrait même qu’il y aurait une ligne directe et permanente entre la mairie de Perpignan et Canossa !