Le courrier du nouveau président de la communauté de communes Corbières-Salanque-Méditerranée, Michel MAFFRE, par ailleurs maire de Pia, envoyé aux communes de ladite communauté “qui n’ont pas voulu passer en PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal)” – lire l’article publié sur ouillade.eu du 1er mars 2018 – n’est pas resté sans réponse des intéressés.

Les sept maires concernés ont engagé une requête commune auprès du Tribunal Administratif de Montpellier (TA) contre l’arrêté pris conjointement par les préfets des départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales, du 28 décembre 2017, “portant sur l’extension des compétences de cette communauté de communes”.

En effet, si ces maires ne souhaitent pas se voir ôter la compétence urbanisme, ils se posent aussi la question de “savoir si la construction d’une salle polyvalente à Fitou ou celle des écoles à Pia relève d’un quelconque intérêt communautaire ou d’autres motivations non avouées ?”.

Aussi, ils ont engagé un référé suspension sur la forme qui devrait être jugé dans les prochains jours, ainsi qu’une requête en annulation sur le fond pour annuler cet arrêté de transfert de compétences.

Un observateur de cette situation se pose humoristiquement – mais très logiquement – la question : “si la construction de classes se mutualise sur la ville de Pia, le transport scolaire de Pia à Soulatge ou à Fontjoncouse va couter une fortune…”.

Vous avez dit (in)cohérence territoriale ?!…