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Six mois après la présidentielle, pour qui voteraient les Français ?
(Par LePoint.fr)

 

Le Point.- Six mois après l’élection présidentielle, c’est un sondage loin d’être anecdotique. Ce dimanche 30 octobre, nos confrères du Journal du dimanche (JDD) révèlent un sondage mené par l’IFOP afin de connaître les intentions de vote des Français, six mois après l’élection d’Emmanuel Macron. Et ce, alors que le chef de l’État est dans une séquence négative, avec une crise des carburants et une inflation toujours forte, mais surtout une réforme des retraites qui doit arriver dans les prochains mois au Parlement.
L’un des enseignements majeurs est l’évolution remarquable de Marine Le Pen. Alors qu’elle a rassemblé 23,5 % des suffrages le 10 avril dernier, elle en recueillerait 30 % si l’élection avait lieu ce dimanche. Juste derrière, Emmanuel Macron est aussi sur une dynamique positive, avec 29 % d’intentions de vote. C’est davantage que les 27,8 % des suffrages, recueillis lors du premier tour de l’élection présidentielle en avril dernier. Néanmoins, le chef de l’État est pour l’une des premières fois en seconde position dans un sondage d’intentions de vote.

Pour autant, au second tour, Emmanuel Macron serait une nouvelle fois en tête, bien qu’il perde du terrain. Selon cette étude, il serait crédité de 53 % des suffrages – contre 58,5 % en avril – et Marine Le Pen obtiendrait 47 % des voix, contre 41,5 % le 24 avril dernier.

 

Zemmour et Mélenchon perdent du terrain, Pécresse sombre
L’enquête, menée auprès de 1 126 personnes, représentant la population française âgée de 18 ans et plus, montre également un Éric Zemmour en perte de vitesse, probablement desservi par sa récupération politique du meurtre de Lola. Alors qu’il avait recueilli 7,1 % des suffrages selon les résultats officiels du premier tour de l’élection présidentielle, il n’en recueillerait que 5, si l’élection avait lieu ce dimanche. Autre ex-candidat qui perd du terrain dans ce nouveau sondage, Jean-Luc Mélenchon est crédité de 17 % des intentions de votes, bien moins que les 21,5 % des bulletins de vote à son nom le 10 avril dernier.
Alors qu’elle avait recueilli moins de 5 % des suffrages le 10 avril dernier, synonyme de non-remboursement de ses frais de campagne, Valérie Pécresse descend encore dans les intentions de votes, dans ce sondage hypothétique. D’après l’IFOP, l’ex-candidate des Républicains recueille seulement 3 % des intentions de vote, contre les 4,8 % recueillis en avril. La dynamique est inverse pour Yannick Jadot. Dans ce sondage, celui-ci obtient 6 % d’intentions de vote, davantage que son score de 4,6 % à l’élection présidentielle.