C’est officiel depuis le 9 décembre dernier mais nous l’avons appris que ce mardi 14 décembre 2010 : le Bureau national du PR (parti radical), à Paris, a prononcé la semaine dernière donc la dissolution de sa fédération départementale des Pyrénées-Orientales…
C’est désormais Marcel Zidani, adjoint au maire de Perpignan et conseiller communautaire au sein de l’Agglo PMCA, qui assure l’intérim en attendant l’organisation de nouvelles élections locales.
Fabrice Vilard, bien que majoritaire dans cette fédération départementale du Parti Radical, a donc été blackboulé de la présidence d’une manière que chacun(e) s’accorde à reconnaitre “inélégante”… Pour le moins !
– “C’est un procès stalinien qu’on me fait là”, s’insurge le principal intéressé. “Je suis déçu parce que ce n’est pas là l’expression qui doit animer une grande démocratie. C’est petit comme attitude. Objectivement, ils n’ont rien à me reprocher ; je ne suis jamais rentré dans les polémiques, je n’ai jamais fait paraitre le moindre communiqué assassin contre la mairie de Perpignan, je n’ai jamais soutenu un conflit ou une stratégie pour affaiblir l’Agglo… C’est vraiment la preuve que nous sommes là dans un règlement de compte, dans des enfantillages entre personnes… Je crois qu’Alduy continue de me reprocher d’avoir fait entrer au Parti Radical son opposant aux dernières municipales, François Rivière. Et puis c’est tout. C’est nul ! Alors que François Rivière, depuis, n’y a jamais renouvelé son adhésion…”.
Que compte faire Fabrice Vilard ? Va-t-il à nouveau briguer la présidence de la fédération départementale du Parti Radical des P-O, lors des prochaines élections pour désigner la nouvelle équipe dirigeante ? “Franchement, je ne le sais pas encore. Je ne sais pas si j’en aurais encore l’envie, car cette ambiance délétère devient de plus en plus irrespirable. Tous ces enfantillages sont fatigants”.
Rappelons que lorsque Fabrice Vilard avait pris en mains la fédération départementale du PR, alors entre les mains de l’inamovible Marcel Zidani (le même qui revient aujourd’hui), il l’avait porté d’une petite vingtaine d’adhérents à près de 200. Aujourd’hui, toujours selon ses dires, “il en resterait près de 120 à jour de leur cotisation”…