François Calvet (UMP), sénateur-maire de Le Soler.

François Calvet, président du comité départemental UMP’66, sénateur des P-O, maire de Le Soler et vice-président de l’Agglo PMCA (Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération), nous communique avec prière d’insérer :

 

“La politique familiale de François Hollande ? J’augmente les impôts !

La natalité était le seul indicateur qui n’était pas passé au rouge depuis l’élection de François Hollande. Au motif d’une mesure soi disant plus juste, François Hollande n’a pas souhaité toucher à l’universalité des allocations familiales et a décidé de baisser le quotient familial qu’il avait déjà baissé de 2 336 € à 2 000 € pour 2013 et qui passera ainsi en 2014 de 2 000 € à 1 500 €, soit une baisse de 36 %.

Cette nouvelle hausse de prélèvements, en contradiction totale avec les récentes promesses de stabilité fiscale pour 2014, pénalisera plus d’1,3 million de familles dites aisées, celles qui contribuent le plus à la solidarité nationale. Ce sont toujours les mêmes qui payent. Cette mesure coûtera en moyenne 800 € par an aux ménages concernés, ceux qui n’ont droit à rien, qui ne perçoivent aucune prestation et pour qui les places en crèches sont plus chères.

Au-delà des 1,3 million de familles concernées par le rabotage du quotient, des centaines de milliers de ménages seront frappés par le gel de la PAJE et la division par 2 de son montant. De même, 1,6 million de ménages seront touchés par la suppression de la réduction d’impôt pour les frais de scolarité pour les parents de collégiens ou lycéens.

C’est donc l’ensemble des classes moyennes qui sont mis à contribution par la gauche et non une poignée de privilégiés.

Le Gouvernement devra nous dire comment il compte réduire les déficits et financer les dépenses supplémentaires annoncées (275 000 places de gardes dont 100 000 places de crèches).

La vérité, c’est que cette réforme est plus idéologique que financière : il s’agit là de détricoter le caractère universel de la politique familiale pour la transformer en politique sociale.

Après le mariage pour tous, c’est une casse inacceptable de notre politique familiale”.